Treitschke : « Nous, Allemands, savons mieux ce qui est bon pour les Alsaciens que ces malheureux eux-mêmes. » | L’Histoire en citations
Treitschke : « Nous, Allemands, savons mieux ce qui est bon pour les Alsaciens que ces malheureux eux-mêmes. »
Citation du jour

Parallèlement à la Commune de Paris, la guerre franco-allemande laissera des traces profondes sous la Troisième République - haine de l’ennemi et obsession de revanche, patriotisme capable du pire et du meilleur, crise financière en partie maîtrisée par Thiers.

« Nous, Allemands, savons mieux ce qui est bon pour les Alsaciens que ces malheureux eux-mêmes. »2412

Heinrich von TREITSCHKE (1834-1896)

Comment la France jugeait l’Allemagne : histoire d’une illusion d’optique (s.d.), Henri Hauser.

Cet historien allemand a soutenu la politique du chancelier Bismarck, écrivant en 1870 : « Que réclamons-nous de la France ? L’Alsace. » Le traité de Francfort du 10 mai 1871 donne l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne. Mais un dixième des habitants des deux provinces refusent d’être allemands - ces réfugiés politiques sont accueillis en France (et en Algérie alors française).

Malgré la politique de germanisation et diverses mesures d’intimidation, la résistance des minorités annexées contre leur gré (Alsaciens-Lorrains, mais aussi Danois et Polonais) se révèle un grave échec, dans la vie politique de Bismarck.

Toutes les citations qui suivent
sont commentées dans nos Chroniques.

« Va, passe ton chemin, ma mamelle est française,
N’entre pas sous mon toit, emporte ton enfant,
Mes garçons chanteront plus tard La Marseillaise,
Je ne vends pas mon lait au fils d’un Allemand. »2413

Gaston VILLEMER, paroles, et Lucien DELORMEL, musique, Le Fils de l’Allemand, chanson. Les Chansons d’Alsace-Lorraine (1885)

Les refrains patriotico-sentimentaux se multiplient après la guerre et l’amputation du territoire. Toute une littérature et une imagerie populaires se développent, sur ce thème douloureux de l’Alsace-Lorraine. On peut sourire de la forme, sans se moquer.

« Nous sommes gueux comme des rats d’église. »2415

Adolphe THIERS, au gouverneur de la Banque de France, faisant allusion aux finances de l’État, 24 mars 1871

Coût total de la guerre, 15,6 milliards de francs. Une rançon de 5 milliards conditionne la libération du territoire. En juin, Thiers lance un emprunt d’État de 4,9 milliards à 6,6 % d’intérêt. Souscriptions massives, considérées comme autant de plébiscites en sa faveur.

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