Flaubert : « La censure quelle qu'elle soit me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide »
Deuxième République
Derniers mois de la République : Louis-Napoléon manœuvre habilement, toujours servi par son nom, une équipe, le destin.
Le Prince-président se taille un sur-mesure constitutionnel qui lui assure le gouvernement pour dix ans. Se posant à la fois comme une « gloire nationale, une garantie révolutionnaire et un principe d’autorité », il refait campagne en province. Un nouveau plébiscite approuve massivement la restauration de l’Empire et Louis-Napoléon est proclamé empereur, le 2 décembre 1852.
Napoléon III sort grand gagnant de cette Deuxième République, qui a par ailleurs prouvé que la France n’est pas mûre pour un bon usage du suffrage universel.