« La patrie est en danger. »
Révolution. Assemblée législative (suite)
« La patrie en danger », une réalité qui va devenir obsession révolutionnaire, d’où le massacre du 10 août (1792) et la Carmagnole populaire.
Le décret du 11 juillet proclame « la patrie en danger ». Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin passe par Marseille, remonte à Paris, devient La Marseillaise et galvanise les citoyens soldats.
Exaspéré par le manifeste de Brunswick, général prussien qui menace de détruire Paris, encouragé par Danton, nouveau leader révolutionnaire, le peuple prend d’assaut les Tuileries, le 10 août.
Louis XVI et sa famille se réfugient à l’Assemblée, avant d’être emprisonnés au Temple. Le roi est destitué, le peuple chante et danse la Carmagnole contre « Madam’ et Monsieur Veto ».