Lamartine : « L'enthousiasme fanatique et double de la République que je fonde et de l'ordre que je sauve. »
Premiers jours de la Deuxième République. L’heure de gloire est arrivée pour Lamartine. Il va tenir son rôle de fervent républicain avec un courage physique et une ferveur qui frappent tous les témoins. Dans Choses vues, Hugo salue l’homme « noble, tranquille, généreux, tout entier au pays, poussant le patriotisme jusqu’au dévouement, et le dévouement jusqu’à l’abnégation ». Flaubert et George Sand ont beaucoup d’indulgence pour son imprudence passionnée, dans le feu de l’action. Seul Tocqueville, qui se veut plus lucide que romantique et abandonnera bientôt la politique, mettra plus tard en doute sa sincérité.