L’Europe des Lumières entre en relation pas toujours simple avec ses despotes éclairés (Pierre le Grand, Catherine II). Napoléon pousse trop loin son rêve de Grand Empire et sa campagne de Russie marque le “ commencement de la fin ”. Devenue soviétique après sa révolution de 1917, la Russie communiste fascine notre PC et les intellectuels de gauche. Qu’en reste-t-il ?

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« Sire, je hais les Anglais autant que vous. — En ce cas, la paix est faite. »1827

NAPOLÉON Ier (1769-1821), à ALEXANDRE Ier (1777-1825), tsar de Russie, Tilsit, 25 juin 1807

« Napoléon est comme un torrent. Moscou sera l’éponge qui l’absorbera. »1862

Feld-maréchal KOUTOUZOV (1745-1813), exposant son coup de poker militaire à son état-major, début septembre 1812

« Voilà le commencement de la fin. »1869

TALLEYRAND (1754-1838), à l’annonce du désastre de la retraite de Russie, décembre 1812

« Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas. »1871

NAPOLÉON Ier (1769-1821), à son ambassadeur à Varsovie, Monseigneur de Pradt, 5 décembre 1812

« La fortune m’a ébloui. »1873

NAPOLÉON Ier (1769-1821), à ses ministres, 19 décembre 1812

« Un édifice fondé sur des siècles d’histoire ne se détruit pas avec quelques kilos d’explosifs. »2502

Prince KROPOTKINE (1842-1921), Réponse aux militants anarchistes inquiets de la faible portée des actes terroristes