Fort ou faible, généralement mal aimé, accusé de tous les maux du pays et des Français, sous l’Ancien Régime comme en République, c’est un mal nécessaire qui peut se révéler fort utile, pour diriger durablement l’État, entité politique et juridique indispensable.

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« Parbleu ! voilà un foutu royaume bien gouverné, par un ivrogne, par une putain, par un fripon, et par un maquereau ! »1074

Philippe d’ORLÉANS (1674-1723) répondant à un ministre venu lui demander de signer un décret

« Madame, si c'est possible, c'est fait ; impossible, cela se fera. »1233

CALONNE (1734-1802), ministre des Finances répondant à une demande de Marie-Antoinette, 1784

« Osez ! Ce mot renferme toute la politique de votre révolution. »1271

Louis Antoine de SAINT-JUST (1767-1794), Rapport sur les suspects incarcérés, 26 février 1794

« Avec un tempérament de boucher, il a un cœur d’homme […] Avec les emportements d’un clubiste, il a la lucidité d’un politique. »1296

Hippolyte TAINE (1828-1893), Les Origines de la France contemporaine, tome III, La Révolution : la conquête jacobine (1881)

« Ne craignez rien des départements, je les connais : avec un peu de terreur et des instructions, nous tournerons les esprits à notre gré. »1505

Jean Henri HASSENFRATZ (1755-1827), propos rapportés par Lanjuinais à la Convention, 30 mai 1793

« Le gouvernement de la Révolution est le despotisme de la liberté contre la tyrannie. »1569

Maximilien ROBESPIERRE (1758-1794), Discours « Sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention », Convention, 5 février 1794

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