Fort ou faible, généralement mal aimé, accusé de tous les maux du pays et des Français, sous l’Ancien Régime comme en République, c’est un mal nécessaire qui peut se révéler fort utile, pour diriger durablement l’État, entité politique et juridique indispensable.

Cliquez sur une citation pour la consulter dans son contexte historique.Retour à l’index

Affichage de 126 - 150 sur 249.

« Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. »2211

Victor HUGO (1802-1885), Assemblée législative, avril 1851

« C'est beaucoup d'être à la fois une gloire nationale, une garantie révolutionnaire et un principe d'autorité. »2227

François GUIZOT (1787-1874), Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps (1858-1867)

« Aujourd’hui, le règne des castes est fini, on ne peut gouverner qu’avec les masses. »2243

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), L’Extinction du paupérisme (1844)

« En politique, il faut guérir les maux, jamais les venger. »2250

Louis-Napoléon BONAPARTE (1808-1873), Des idées napoléoniennes (1839)

« On peut tout faire avec des baïonnettes, excepté s’asseoir dessus ! »2300

Prince NAPOLÉON (1822-1891), septembre 1869.
Mot également attribué à Georges CLEMENCEAU (1841-1929), et surtout au Feld-maréchal autrichien SCHWARZENBERG (1771-1820), déplorant la fragilité du régime en 1814 (Restauration)

« Gouverner, c’est prévoir. »2331

Adolphe THIERS (1797-1877).
Maxime attribuée aussi au journaliste Émile de GIRARDIN (1806-1881)

« Pacifier, réorganiser, relever le crédit, ranimer le travail, voilà la seule politique possible et même concevable en ce moment. »2355

Adolphe THIERS (1797-1877), présentant son ministère et son programme à l’Assemblée, Bordeaux, 19 février 1871

« Le bon Dieu est trop Versaillais. »2378

Louise MICHEL (1830-1905), La Commune, Histoire et souvenirs (1898)

« Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se tait. »2387

Georges CLEMENCEAU (1841-1929), Chambre des députés, 4 juin 1888

« Puisqu'elle [la Troisième République] gouverne peu, je lui pardonne de gouverner mal. »2390

Anatole FRANCE (1844-1924), Histoire contemporaine (publiée de 1897 à 1901)

« Qu’on soit modéré, radical ou révolutionnaire, on est avant tout député. »2394

Robert de JOUVENEL (1882-1924), La République des camarades (1913)

« Il n'est pas de gouvernements populaires. Gouverner, c'est mécontenter. »2397

Anatole FRANCE (1844-1924), Histoire contemporaine. Monsieur Bergeret à Paris (1901)

« La politique est l'art du possible. »2441

Léon GAMBETTA (1838-1882)

Pages