Donner naissance aux enfants royaux, assumer une régence, veiller à l’éducation des enfants, autant de tâches concrètes. Mention particulière pour “ Madame Mère ”, un sacré caractère et 13 enfants, dont Napoléon. C’est aussi une allégorie politique et/ou poétique, pour désigner la République et la France “ mère des arts, des armes et des lois ”, admirable et protectrice ou victime et souffrante, selon l’époque.

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« Hélas ! Vous ne me laisserez donc voir mon seigneur ni morte ni vive ! »211

MARGUERITE DE PROVENCE (1221-1295), à Blanche de Castille, 1240

« France, mère des arts, des armes et des lois ! »390

Joachim du BELLAY (1522-1560), Les Regrets (1558)

« France et vous valent mieux que Pologne. »540

HENRI III (1551-1589), Lettre à Catherine de Médicis, 22 juin 1574

« Il aura tous les talents, excepté celui d’en faire usage. »1070

Princesse PALATINE (1652-1722), parlant de son fils, le Régent, et « citant » avec humour la mauvaise fée venue lui jeter un sort, lors de ses couches

« Maman, est-ce qu'hier n'est pas fini ? »1388

Le dauphin LOUIS, futur « LOUIS XVII » (1785-1795), à Marie-Antoinette, fin juin 1791

« Si je n’ai pas répondu, c’est que la nature se refuse à répondre à pareille inculpation faite à une mère : j’en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici. »1542

MARIE-ANTOINETTE (1755-1793), réplique à un juré s’étonnant de son silence au sujet de l’accusation d’inceste, Tribunal révolutionnaire, 14 octobre 1793

« Pourvu que cela dure. »1848

MADAME MÈRE, alias Marie Letizia (ou Laetitia) Ramolino (1750-1836)

« Non seulement Jésus-Christ était fils de Dieu, mais encore il était d'excellente famille du côté de sa mère. »2000

Mgr Hyacinthe-Louis de QUÉLEN (1778-1839), 125e archevêque de Paris (de 1821 à sa mort)

« Par la voix du canon d’alarme, / La France appelle ses enfants. "Allons, dit le soldat, Aux armes ! / C’est ma mère, je la défends."Mourir pour la patrie, / C’est le sort le plus beau, / Le plus digne d’envie. »2128

Auguste MAQUET (1813-1888), paroles, et Alphonse VARNEY (1811-1879), musique, Chant des Girondins (1847), entonné le 22 février 1848 au matin, place de la Concorde

« La réconciliation des enfants au chevet de la mère malade. »2652

Édouard HERRIOT (1872-1957), parlant avec ironie du nouveau gouvernement Poincaré, 23 juillet 1926

« Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »2913

Albert CAMUS (1913-1960), à Stockholm, 5 octobre 1957