Particularité de l’histoire française, la tête paraît obsessionnellement associée à la guillotine, donc à la Révolution et à la mort ! Restent quelques citations où la tête tient bon sur le corps et excite la verve des auteurs. C’est aussi la plus noble part d’un être, la plus expressive.
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Affichage de 1 - 21 sur 21.« Nous sommes la tête d’un corps dont les sujets sont les membres. »808
(1638-1715), Mémoires pour l’instruction du Dauphin (1662)
(1768-1848), Mémoires d’outre-tombe (posthume)
(1802-1885), Le Dernier Jour d’un condamné (1829)
(1753-1801), Tableau historique et politique des travaux de l’Assemblée constituante, depuis l’ouverture des États généraux, jusqu’après la journée du 6 octobre 1789 (1797)
(1743-1793), L’Ami du peuple, décembre 1790
« Tout condamné à mort aura la tête tranchée. »1402
Loi du 6 octobre 1791
« Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut bien la peine. »1584
(1759-1794), mot de la fin au bourreau, avant de poser sa tête sous le couperet de la guillotine, 5 avril 1794
« Les têtes tombaient comme des ardoises. »1595
(1746-1795), après la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794)
« Le cœur d’un homme d’État doit être dans sa tête. »1771
(1769-1821)
« Vous vous plaignez d'un roi sans jambes, vous verrez ce que c'est qu'un roi sans tête. »1908
(1755-1824), qui ne connaît que trop bien son frère, le comte d’Artois
« Il s'agit aujourd'hui non plus de couper les têtes, mais d'ouvrir les intelligences. »2371
(1831-1913), Le Mot d’ordre, 5 mai 1871
(1802-1885), Claude Gueux (1834)
(1861-1894), Déclaration à la police qui l’interroge, après l’attentat qu’il a perpétré, le 9 décembre 1893
(1892-1974), sœur et collaboratrice de Jean Moulin, témoignage
(1890-1970), Conférence de presse, 20 septembre 1962