L’Histoire en citations | Page 34 | Bienvenue sur le site où l’Histoire donne la parole à ceux qui l’ont faite.
Chronique du jour

Lyautey : « C’est la plus monumentale ânerie que le monde ait jamais faite. »

Première Guerre Mondiale

Prologue

Au total, près de 20 millions de morts et un peu plus de blessés pour cette « ânerie », selon le maréchal Lyautey. Par le jeu des alliances, des intérêts et des déclarations de guerre échelonnées sur trois ans, la guerre va devenir européenne, toucher l’Afrique et l’Asie, et, avec la participation des États-Unis d’Amérique en 1917, se transformer en guerre mondiale pour la première fois dans l’histoire. 65 millions de soldats s’affronteront dans ce qu’on appelle la Grande Guerre.

Chronique du jour

Poincaré : « Il n'est possible à un peuple d'être efficacement pacifique qu'à la condition d'être prêt à la guerre. »

Troisième République

Les tensions s’aggravent en Europe.

La Belle Époque, qui a vu les progrès de la vie matérielle, des sciences et des techniques (automobile, avion, TSF), l’éclat des lettres et des arts (cinéma), s’achève dans un climat de tension internationale croissante entre la France et l’Allemagne, qui n’a pas d’empire colonial et voudrait prendre le Maroc : les incidents diplomatiques se multiplient et la course aux armements mène droit à la guerre et la campagne pacifique de Jaurès.

Chronique du jour

Clemenceau : « Que voulez-vous que je fasse entre Caillaux qui se prend pour Napoléon et Briand pour Jésus-Christ ! »

Troisième République

Poincaré Président

Raymond Poincaré est élu Président de la République en 1913, succédant à Armand Fallières. C’est le résultat d’une nouvelle alliance : celle de la droite traditionnelle, des républicains de gouvernement et d’une partie des radicaux touchés par le renouveau nationaliste et sensibles aux mots d’ordre d’union, de patrie.

Chronique du jour

Jules Renard : « Le socialiste par raison peut avoir tous les défauts du riche ; le socialiste par sentiment doit avoir toutes les vertus du pauvre. »

Troisième République

La question sociale

La politique économique et sociale du gouvernement n’est pas acceptée par les ouvriers : Clemenceau, président du Conseil (1906-1909), se heurte à des grèves dures et polémique avec le grand socialiste Jaurès. Les réformes (limitation de la journée de travail et repos hebdomadaire pour les ouvriers, retraite pour les vieux) restent insuffisantes. Le socialisme (unifié en 1905, au sein de la SFIO) gagne du terrain et la CGT, très représentative du syndicalisme internationaliste de l’époque, prône « la révolution sociale intégrale ».

Chronique du jour

« Vous avez à choisir entre Jésus et Barabbas ! »

Troisième République

La question religieuse

Les débats sur l’enseignement libre et la séparation des Églises et de l’État déchaînent les passions, cependant que le peuple manifeste son anticléricalisme militant aux cris de « À bas la calotte ! », « Vive la sociale ! » Les républicains de gauche (radicaux) prennent le pouvoir en 1902 : anticléricaux, ils font voter la loi sur la séparation des Églises et de l’État (1905), dont l’application brutale révolte les catholiques.

Chronique du jour

Salisbury : « Laissons au coq gaulois ces sables à gratter. »

Troisième République

La République radicale ?

Vérité paradoxale : le régime a résisté à toutes les crises, la République modérée est devenue radicale, mais les Français sont plus que jamais critiques et divisés. La République a bien mené au radicalisme, mais parvenu au pouvoir, il n’a plus le même sens et ne fait plus peur à la majorité des Français, même si la minorité conservatrice l’a toujours en horreur. Et de nouvelles revendications s’affirment, à gauche comme à droite.

Chronique du jour

Jaurès : « M. Léon Say ayant dit un jour à M. Méline : "Le protectionnisme, c'est le socialisme des riches", M. Méline, piqué, répondit : "Le libre-échange, c'est l'anarchisme des millionnaires". »

Troisième République

L’anarchisme multiplie les attentats

Les attentats anarchistes, nombreux de 1892 à 1894, ont des origines diverses : souvenir de la Commune qui est commémorée vingt ans après, de bien des manières (y compris des tableaux, des chansons) ; hostilité envers les partis organisés de gauche qui veulent un État socialiste ; haine pour les bourgeois dont les affaires prospèrent.

Pages

La collection

Les Chroniques…

Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.

… et le Dictionnaire

Lire la suite…

L'Histoire en citations - Siècle de Louis XIV

L'Histoire en citations - Seconde Guerre mondiale et Quatrième République

L'Histoire en citations - Révolution

L'Histoire en citations - Restauration, Monarchie de Juillet, Deuxième République

L'Histoire en citations, collection de 11 livres numériques… à télécharger !

Comme dans toutes les (bonnes) librairies, vous pouvez feuilleter les livres avant d'acheter.

L'Histoire en citations - Gaule et Moyen Âge

L'Histoire en citations - Renaissance et guerres de Religion, Naissance de la monarchie absolue

L'Histoire en citations - Siècle de Louis XIV

L'Histoire en citations - Siècle des Lumières

L'Histoire en citations - Révolution

L'Histoire en citations - Directoire, Consulat et Empire

L'Histoire en citations - Restauration, Monarchie de Juillet, Deuxième République

L'Histoire en citations - Second Empire et Troisième République

L'Histoire en citations - Seconde Guerre mondiale et Quatrième République

L'Histoire en citations - Cinquième République

L'Histoire en citations - Dictionnaire