Louis-Napoléon Bonaparte : « La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive. »
Monarchie de Juillet
Les prophètes de malheur ont souvent raison, les nuages s’amoncellent.
À partir de 1846, la crise économique - à la fois agricole, industrielle et commerciale - exaspère le climat social. Les menaces se précisent à l’approche des élections : la misère ouvrière s’aggrave, les idées socialistes et communistes se répandent et l’écart grandit entre « pays légal » et « pays réel » (massivement exclu des votes par le cens électoral). Mais le pouvoir (incarné par le roi et son gouvernement) reste aussi aveugle qu’à la veille de la précédente révolution.