Citations de Louise Michel | L’Histoire en citations
Citations de Louise Michel
Citation du jour

Toutes ces citations sont sourcées et commentées dans notre portrait de Louise Michel.

« Le pouvoir est maudit et c’est pour cela que je suis anarchiste. »

Louise MICHEL (1830-1905), À mes frères (1871), Mémoires (1886-1890), La Commune (1898) et autres sources

« Montmartre, Belleville, ô légions vaillantes,
Venez, c’est l’heure d’en finir.
Debout ! La honte est lourde et pesantes les chaînes,
Debout ! Il est beau de mourir. »2326

Louise MICHEL (1830-1905), À ceux qui veulent rester esclaves. La Commune (1898), Louise Michel

« Faisons la révolution d’abord, on verra ensuite. »2330

Louise MICHEL (1830-1905). L’Épopée de la révolte : le roman vrai d’un siècle d’anarchie (1963), Gilbert Guilleminault, André Mahé

« La révolution sera la floraison de l’humanité comme l’amour est la floraison du cœur. »2365

Louise MICHEL (1830-1905), La Commune, Histoire et souvenirs (1898)

« Puisqu’il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n’ait droit qu’à un peu de plomb, j’en réclame ma part, moi ! Si vous n’êtes pas des lâches, tuez-moi ! »2375

Louise MICHEL (1830-1905). Histoire de ma vie (2000), Louise Michel, Xavière Gauthier

« Le bon Dieu est trop Versaillais. »2378

Louise MICHEL (1830-1905), La Commune, Histoire et souvenirs (1898)

« On ne peut pas tuer l’idée à coups de canon ni lui mettre les poucettes [menottes]. »2381

Louise MICHEL (1830-1905), La Commune, Histoire et souvenirs (1898)

« On aura besoin du socialisme pour faire un monde nouveau. »2434

Louise MICHEL (1830-1905), Lettre à la Commission des grâces, mai 1873. Je vous écris de ma nuit : correspondance générale de Louise Michel, 1850-1904 (1999), Louise Michel, Xavière Gauthier

« Prenons donc pour mot d’ordre et pour point de ralliement la haine du capital, le mépris du pouvoir. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« S’il y a des miséreux dans la société, des gens sans asile, sans vêtements et sans pain, c’est que la société dans laquelle nous vivons est mal organisée. On ne peut pas admettre qu’il y ait encore des gens qui crèvent la faim quand d’autres ont des millions à dépenser en turpitudes. C’est cette pensée qui me révolte ! »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Soyez tranquilles ! Nous ne sommes pas assez sottes pour cela ! Ce serait faire durer l’autorité ; gardez-la afin qu’elle finisse plus vite ! »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Frères, dans la lutte géante,
J’aimais votre courage ardent,
La mitraille rouge et tonnante,
Les bannières flottant au vent.
Sur les flots, par la grande houle,
Il est beau de tenter le sort ;
Le but, c’est de sauver la foule,
La récompense, c’est la mort. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il vaudrait mieux que j’allasse prévenir la justice. Dans ce cas-là, dit avec amertume le jeune vagabond, vous trouverez des magistrats, mais vous ne trouverez pas la justice. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Un jour on nous a mis dans la rue, maman et moi. Elle disait : c’est les créanciers. Moi, je ne savais pas ce que c’était, je croyais que c’étaient des bêtes. Aujourd’hui je le sais. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Elle a, en ce moment, quelque chose de bouleversé qui ne l’embellit pas. Elle est d’une pâleur cadavéreuse. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« C’était un petit crevé, d’assez jolie mais fort insignifiante binette. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Nos filles vendent leur honneur au dernier courtaud de boutique. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Qui est-ce qui veut faire une tête dans la plume avec moi cette nuit ? Je vous préviens, faut abouler avant. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il faut bien qu’il meure ce vieux monde, puisque nul n’y est plus en sûreté, puisque l’instinct de conservation de la race s’éveille, et que chacun, pris d’inquiétude et ne respirant plus dans la ruine pestilentielle, jette un regard désespéré vers l’horizon. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« On a brûlé les étapes ; hier encore, beaucoup croyaient tout cela solide ; aujourd’hui, personne autre que des dupes ou des fripons ne nie l’évidence des faits. La Révolution s’impose. L’intérêt de tous exige la fin du parasitisme. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les Romains, quand ils n’étaient pas assez riches pour envoyer le trop-plein de leurs esclaves à Carthage, les enfouissaient vivants ; une hécatombe eût fait trop de bruit ; le linceul du sable est muet. Est-ce ainsi que procédera la séquelle capitaliste ? »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Emplira-t-on les prisons avec tous les crève-de-faim ? Elles regorgeraient bientôt jusqu’à la gueule. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« La société humaine n’en a plus pour longtemps de ces guerres qui ne servent qu’à ses ennemis, ses maîtres : nul ne peut empêcher le soleil de demain de succéder à notre nuit. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Aujourd’hui nul homme ne peut vivre autrement que comme l’oiseau sur la branche, c’est-à-dire guetté par le chat ou le chasseur. Les États eux-mêmes ont l’épée de Damoclès suspendue sur leur tête : la dette les ronge et l’emprunt qui les fait vivre s’use comme le reste. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les crève-de-faim, les dents longues, sortent des bois ; ils courent les plaines, ils entrent dans les villes : la ruche, lasse d’être pillée, bourdonne en montrant l’aiguillon. Eux qui ont tout créé, ils manquent de tout. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il n’y a de travail que pour ceux qui s’accommodent d’un salaire dérisoire ou qui s’abrutissent dans une tâche quotidienne de huit à dix heures. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Alors la colère monte : les exploités se sentent, eux aussi, un cœur, un estomac, un cerveau.
Tout cela est affamé, tout cela ne veut pas mourir ; et ils se lèvent ! Les Jacques allument la torche aux lampes des mineurs : nul prolétaire ne rentrera dans son trou : mieux vaut crever dans la révolte. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il faudra bien que le droit triomphe, à moins qu’on n’abatte les travailleurs, qu’on les assomme, qu’on les fusille comme des bandes de loups qui hurlent la faim. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Et ceux qui produisent tout, et qui n’ont ni pain, ni abri, commencent à sentir que chaque que chaque être doit avoir sa place au banquet du trop-plein. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Voici la lutte universelle :
Dans l’air plane la Liberté !
A la bataille nous appelle
La clameur du déshérité !…
L’aurore a chassé l’ombre épaisse,
Et le Monde nouveau se dresse
A l’horizon ensanglanté ! »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Souvent, on m’a demandé d’écrire mes Mémoires ; mais toujours j’éprouvais à parler de moi une répugnance pareille à celle qu’on éprouverait à se déshabiller en public. Aujourd’hui, malgré ce sentiment puéril et bizarre, je me résigne à rassembler quelques souvenirs. Je tâcherai qu’ils ne soient pas trop imprégnés de tristesse. »

Louise MICHEL (1830-1905)

(Enfant) « J’écoutais à la fois ma tante catholique exaltée et les grands-parents voltairiens. Je cherchais, émue par des rêves étranges ; ainsi l’aiguille cherche le nord, affolée, dans les cyclones. Le nord, c’était la Révolution. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine, sans exploiteur et sans exploité. » (Note annexe à l’audience du 23 juin 1883, lors de son nouvel emprisonnement).

Louise MICHEL (1830-1905)

« J’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe : j’y serai. Que ce soit à Rome, à Berlin, à Moscou, je n’en sais rien, j’irai et sans doute bien d’autres aussi. Et quelque part que ce soit, l’étincelle gagnera le monde ; les foules seront debout, prêtes à secouer les vermines de leurs crinières de lions. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Tout est bagne sur la terre, tout est prison. La mine, la caserne, l’atelier sont des bagnes pires, quelquefois, que ceux dans lesquels sont envoyés ceux que d’autres hommes se permettent de déclarer coupables. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Par-delà notre temps maudit viendra le jour où l’homme, conscient et libre, ne torturera plus ni l’homme ni la bête. Cette espérance-là vaut bien qu’on s’en aille à travers l’horreur de la vie. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il n’y a pas d’héroïsme puisqu’on est empoigné par la grandeur de l’œuvre à accomplir et qu’on reste au-dessous. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Vous cherchez le bonheur, pauvres fous ? Passez votre chemin : le bonheur n’est nulle part. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Elle aurait voulu vivre près de moi, dans un coin paisible, quelque école de village perdue au milieu des bois. Pauvre mère ! Maintenant, tout est fini ; mais, après toi  (si ce n’est la Révolution), après toi plus ne m’est rien, si ce n’est d’aller près de toi là-bas où tu dors. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Je n’ai pas le mal du pays, j’ai le mal des morts. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Écrire ce livre, c’est revivre les jours terribles où la liberté nous frôlant de son aile s’envola de l’abattoir ; c’est rouvrir la fosse sanglante où, sous le dôme tragique de l’incendie s’endormit la Commune belle pour ses noces avec la mort, les noces rouges du martyre. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les hommes auraient palabré jusqu’à la fin du monde, les femmes ne se demandaient pas si une chose était possible mais si elle était utile, alors on réussissait à l’accomplir. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Quand la foule aujourd’hui muette,
Comme l’Océan grondera,
Qu’à mourir elle sera prête,
La Commune se lèvera. »

Louise MICHEL (1830-1905)

 

Citations histoire

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« La Commune, c’est la forme militante de la Révolution sociale. C’est la Révolution debout, maîtresse de ses ennemis. La Commune, c’est la période révolutionnaire d’où sortira la société nouvelle. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« La Commune, ne l’oublions pas non plus, nous qui avons reçu charge de la mémoire et de la vengeance des assassinés, c’est aussi la revanche. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Combien eût été plus beau le bûcher qui, vivants nous eût ensevelis, que cet immense charnier ! Combien les cendres semées aux quatre vents pour la liberté eussent moins terrifié les populations, que ces boucheries humaines ! »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Tout quartier pris par Versailles était changé en abattoir. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c’était bien la Commune composée d’hommes d’intelligence, de courage, d’une incroyable honnêteté et qui avaient donné d’incontestables preuves de dévouement et d’énergie. Le pouvoir les annihila, ne leur laissant plus d’implacable volonté que pour le sacrifice ; ils surent mourir héroïquement. C’est que le pouvoir est maudit et c’est pour cela que je suis anarchiste. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les anarchistes se proposent d’apprendre au peuple à se passer de gouvernement comme il commence déjà à se passer de Dieu. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Plus de drapeau rouge mouillé du sang de nos soldats. J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« L’instruction nous a rendus sceptiques ; c’est fini, nous ne croyons plus à Dieu, la Révolution de 71 est athée, notre République a un bouquet d’immortelles au corsage… » (La Commune)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Et ne me parlez pas de Dieu, le croquemitaine ne nous effraie plus, il y a trop longtemps qu’il n’est plus que prétexte à pillage et à assassinat. » (La Commune)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les religions se dissipent au souffle du vent et nous sommes désormais les seuls maîtres de nos destinées. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Nous rêvons au bonheur universel, nous voulons l’humanité libre et fière, sans entrave, sans castes, sans frontières, sans religions, sans gouvernements, sans institutions. » (À mes frères)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Prenons donc pour mot d’ordre et pour point de ralliement la haine du capital, le mépris du pouvoir. » (À mes frères)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Toujours ceux qui s’attaquèrent aux dieux et aux rois furent brisés dans la lutte ; pourtant les dieux sont tombés, les rois tombent, et bientôt se vérifieront les paroles de Blanqui : « Ni Dieu ni maître ! » (L’Ère nouvelle)

Louise MICHEL (1830-1905)

« La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« La question des femmes est, surtout à l’heure actuelle, inséparable de la question de l’humanité. »

Louise MICHEL (1830-1905), Mémoires (1886-1890)

« Jamais je n’ai compris qu’il y eût un sexe pour lequel on cherchât à atrophier l’intelligence comme s’il y en avait trop dans la race. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Il y a une chose qui vous étonne, qui vous épouvante, c’est une femme qui ose se défendre. On n’est pas habitué à voir une femme qui ose penser ; on veut selon l’expression de Proudhon, voir dans la femme une ménagère ou une courtisane ! » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« L’homme, quel qu’il soit, est le maître ; nous sommes l’être intermédiaire entre lui et la bête… » « Quand nous avons du courage, c’est un cas pathologique ; quand nous nous assimilons facilement certaines connaissances, c’est un cas pathologique. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« La femme, cette prétendue faible de cœur, sait plus que l’homme dire : Il le faut ! Elle se sent déchirée jusqu’aux entrailles, mais elle reste impassible. Sans haine, sans colère, sans pitié pour elle-même ni pour les autres, il le faut, que le cœur saigne ou non. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Et dire qu’il y a de pauvres enfants qu’on eût forcées d’épouser un de ces vieux crocodiles ! Si on eût fait ainsi pour moi, je sentais que, lui ou moi, il aurait fallu passer par la fenêtre. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les femmes sont le bétail humain qu’on écrase et qu’on vend. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Notre place dans l’humanité ne doit pas être mendiée, mais prise. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Nous ne valons pas mieux que les hommes, mais le pouvoir ne nous a pas encore corrompues. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« S’il faudra du courage à vos frères pour les choses qu’ils verront, il vous en faudra cent fois davantage. Il faut aujourd’hui, qu’où les hommes pleureraient, les femmes aient les yeux secs. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine. En attendant, la femme est toujours, comme le disait le vieux Molière, le potage de l’homme. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Le sexe fort descend jusqu’à flatter l’autre en le qualifiant de beau sexe. Il y a fichtre longtemps que nous avons fait justice de cette force-là, et nous sommes pas mal de révoltées. »
(Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Est-ce qu’il n’y a pas des marchés où l’on vend, dans la rue, aux étalages des trottoirs, les belles filles du peuple, tandis que les filles des riches sont vendues pour leur dot ? L’une, la prend qui veut ; l’autre, on la donne à qui on veut. La prostitution est la même. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Si le diable existait, il saurait que si l’homme règne, menant grand tapage, c’est la femme qui gouverne à petit bruit. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les êtres, les races et, dans les races, ces deux parties de l’humanité : l’homme et la femme, qui devraient marcher la main dans la main et dont l’antagonisme durera tant que la plus forte commandera ou croira commander à l’autre réduite aux ruses, à la domination occulte qui sont les armes des esclaves. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes. » 10

Louise MICHEL (1830-1905), Mémoires (1886-1890)

« J’aurais voulu que l’animal se vengeât, que le chien mordît celui qui l’assommait de coups, que le cheval saignant sous le fouet renversât son bourreau ; mais toujours la bête muette subit son sort avec la résignation des races domptées. — Quelle pitié que la bête ! » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

 

« Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants, cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« On m’a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s’attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont malheureux ? C’est que tout va ensemble, depuis l’oiseau dont on écrase la couvée jusqu’aux nids humains décimés par la guerre. La bête crève de faim dans son trou, l’homme en meurt au loin des bornes. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Des cruautés que l’on voit dans les campagnes commettre sur les animaux, de l’aspect horrible de leur condition, date avec ma pitié pour eux la compréhension des crimes de la force. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« C’est ainsi que ceux qui tiennent les peuples agissent envers eux ! Cette réflexion ne pouvait manquer de me venir. Pardonnez-moi, mes chers amis des provinces, si je m’appesantis sur les souffrances endurées chez vous par les animaux. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Les paysans ont la triste coutume de donner de petits animaux pour jouets à leurs enfants. On voit sur le seuil des portes, au printemps, au milieu des foins ou des blés coupés en été, de pauvres petits oiseaux ouvrant le bec à des mioches de deux ou trois ans qui y fourrent innocemment de la terre ; ils suspendent l’oiselet par une patte pour le faire voler, regardent s’agiter ses petites ailes sans plumes. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« D’autres fois ce sont de jeunes chiens, de jeunes chats que l’enfant traîne comme des voitures, sur les cailloux ou dans les ruisseaux. Quand la bête mord, le père l’écrase sous son sabot. »

Louise MICHEL (1830-1905)

« Nous rêvons au bonheur universel, nous voulons l’humanité libre et fière, sans entrave, sans castes, sans frontières, sans religions, sans gouvernements, sans institutions. »

Louise MICHEL (1830-1905), À mes frères (1871)

« Les anarchistes sont généralement traités d’utopistes. Nous ne sommes pas des utopistes. N’oubliez pas que l’utopie est la réalité de demain. » (À mes frères)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine tout entière, sans exploiteurs et sans exploités. » (La Commune)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Grand nombre d’entre nous songent au temps ardemment désiré où dans la grande paix de l’humanité la terre sera connue, la science familière à tous, où des flottes traverseront l’air et glisseront sous les flots, parmi les coraux, les forêts sous-marines qui recouvrent tant d’épaves, où les éléments seront domptés, l’âpre nature adoucie pour l’être conscient et libre qui nous succédera. » (La Commune)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l’égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux. » (Mémoires)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Sans l’autorité d’un seul, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. L’autorité d’un seul, c’est un crime. Ce que nous voulons, c’est l’autorité de tous. » (Plaidoirie, audience du 22 juin 1883)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. » (La Commune)

Louise MICHEL (1830-1905)

« Si je ne vous écrivais pas, je ne pourrais supporter la vie. »20

Louise MICHEL (1830-1905), Première lettre à Victor Hugo, 1850.  Je vous écris de ma nuit : correspondance générale de Louise Michel, 1850-1904 (1999), Louise Michel, Xavière Gauthier

« Cette République qui porte un masque d’honnêteté sur son visage de prostituée, me fait horreur. »

Louise MICHEL (1830-1905), Lettre à Clemenceau.  Je vous écris de ma nuit : correspondance générale de Louise Michel, 1850-1904 (1999), Louise Michel, Xavière Gauthier

« Je regarde la France avec ma vieille expérience de sept ans de Calédonie comme une nation pourrie. »

Louise MICHEL (1830-1905), Lettre à Clemenceau.  Je vous écris de ma nuit : correspondance générale de Louise Michel, 1850-1904 (1999), Louise Michel, Xavière Gauthier

« Salut au réveil du peuple et à ceux qui en tombant ont ouvert si grandes les portes de l’avenir. »

Épitaphe de Louise Michel

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