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« Garde. – La garde meurt et ne se rend pas ! Huit mots pour remplacer cinq lettres. »1946
Gustave FLAUBERT (1821-1880), Dictionnaire des idées reçues (posthume, 1913)

« Waterloo n’est point une bataille : c’est le changement de front de l’univers. »1949
Victor HUGO (1802-1885), Les Misérables (1862)

« Tout à coup, une porte s’ouvre : entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, Monsieur de Talleyrand soutenu par Monsieur Fouché. »1953
François René de CHATEAUBRIAND (1768-1848), Mémoires d’outre-tombe (posthume)

« Soldats, droit au cœur ! »1965
Maréchal NEY (1769-1815), commandant lui-même son peloton d’exécution, 7 décembre 1815. Son mot de la fin

« Le cri du pauvre monte jusqu’à Dieu, mais il n’arrive pas à l’oreille de l’homme. »2048
Félicité Robert de LAMENNAIS (1782-1854), Paroles d’un croyant (1834)

« La propriété, c'est le vol. »2102
Pierre Joseph PROUDHON (1809-1865), Qu’est-ce que la propriété ? (1840)

« Ne me parlez pas des poètes qui parlent de politique ! »2113
LOUIS-PHILIPPE (1773-1850)

« Puissent les classes dirigeantes trembler à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »2136
Karl MARX (1818-1883) et Friedrich ENGELS (1820-1895), Manifeste du parti communiste (1848)

« Le drapeau rouge que vous nous rapportez n’a jamais fait que le tour du Champ de Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! »2146
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869), chef du gouvernement provisoire, derniers mots de son discours du 25 février 1848

« L'agriculture manque de bras. »2203
Alphonse Valentin Vaysse de RAINNEVILLE (1798-1864), Rapport au ministre de l’Agriculture

« Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. »2211
Victor HUGO (1802-1885), Assemblée législative, avril 1851

« Une opération de police un peu rude. »2216
Duc de MORNY (1811-1865), ministre de l’Intérieur (et demi-frère de Louis-Napoléon) qualifiant le coup d’État du 2 décembre 1851.
Mot attribué plus tard, selon certaines sources à l’écrivain Eugène-Melchior de VOGÜÉ (1848-1910)

« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! »2234
Victor HUGO (1802-1885), Les Châtiments (1853)

« Monsieur Tout-le-monde est plus riche que Monsieur de Rothschild. »2236
Henri GERMAIN (1824-1905), maxime du créateur du Crédit Lyonnais en 1863

« J’y suis, j’y reste. »2264
MAC-MAHON (1808-1893), au fort de Malakoff, surplombant la citadelle de Sébastopol, 8 septembre 1855

« La France, dit l'Almanach impérial, contient trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. »2294
Henri ROCHEFORT (1831-1913), La Lanterne, 1^er juin 1868

« Sauver Paris, c'est plus que sauver la France, c'est sauver le monde. »2325
Victor HUGO (1802-1885), Pendant l’exil (écrits et discours de 1852-1870)

« Montmartre, Belleville, ô légions vaillantes, Venez, c'est l'heure d'en finir. Debout ! La honte est lourde et pesantes les chaînes, Debout ! Il est beau de mourir. »2326
Louise MICHEL (1830-1905), À ceux qui veulent rester esclaves

« Citoyens, j’avais dit : le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici ! »2335
Victor HUGO (1802-1885), de retour à Paris, gare du Nord, 5 septembre 1870

« Paris va terrifier le monde. On va voir comment Paris sait mourir. Le Panthéon se demande comment il fera pour recevoir sous sa voûte tout ce peuple qui va avoir droit à son dôme. »2336
Victor HUGO (1802-1885), le 5 septembre 1870

« Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se tait. »2387
Georges CLEMENCEAU (1841-1929), Chambre des députés, 4 juin 1888

« Il y a deux organes inutiles : la prostate et le président de la République. »2391
Georges CLEMENCEAU (1841-1929)

« Il faut tout prendre au sérieux, mais rien au tragique. »2427
Adolphe THIERS (1797-1877), Discours à la Chambre des députés, 24 mai 1873

« Premier magistrat du pays,L’honneur me met, je vous l’atteste,Au-dessus de tous les partis.Aussi, Messieurs, j’y suis, j’y reste. »2439
Paul AVENEL (1823-1902), J’y suis, j’y reste (1873), chanson