« Faites-nous de bonne politique, et je vous ferai de bonnes finances. »
(1755-1837), à Guizot, au cours d’un Conseil des ministres
Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps (1858-1867), François Guizot.
Déjà conseiller au Parlement de Paris sous l’Ancien Régime, administrateur du Trésor public sous l’Empire, ministre des Finances sous la Restauration qui lui doit son redressement financier, le baron Louis retrouve à 75 ans le même poste sous la Monarchie de Juillet. Talleyrand l’a introduit en politique, et il agit en vrai serviteur de l’État, homme honnête et financier génial. Hors la Révolution (où il s’est exilé), tous les régimes ont reconnu et utilisé sa valeur. Son idée-force est simple : le crédit est le bon moyen de boucler le budget de l’État, à condition qu’il repose sur la confiance en la parole de l’État.
Grâce à quoi le baron Louis redresse les finances publiques et réforme le ministère. Il place à la tête de la Banque de France le banquier Jacques Laffitte, autre honnête homme, pareillement soucieux de « bonne politique » et de « bonnes finances ».
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