La Marseillaise | L’Histoire en citations
Citation du jour

« Allons, enfants de la patrie… »

ROUGET de l’ISLE (1760-1836), Chant de guerre pour l’armée du Rhin (1792)

Premier vers de ce qui deviendra l’hymne national français sous le nom de La Marseillaise, paroles et musique de Claude Joseph Rouget de l’Isle, chant composé dans la nuit du 25 avril 1792 à la requête du maire Dietrich, à Strasbourg, joué pour la première fois par la musique de la garde nationale de cette ville, le 29 avril.

« Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchez, marchez,
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons ! »

ROUGET de l’ISLE (1760-1836), Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, refrain (1792)

« Trouvé à Strasbourg […] il ne lui fallut pas deux mois pour pénétrer toute la France. Il alla frapper au fond du Midi, comme par un violent écho, et Marseille répondit au Rhin. Sublime destinée de ce chant ! », écrit Michelet, lyrique et romantique, dans son Histoire de la Révolution française.

Mystérieusement arrivé à Marseille, le chant plaît au bataillon des Marseillais, qui l’adopte comme hymne de ralliement et le chante le 29 juin 1792, en plantant dans la ville un arbre de la Liberté. Son histoire ne fait que commencer.

« Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs.
Liberté, liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs. »

ROUGET de l’ISLE (1760-1836), Chant de guerre pour l’armée du Rhin (1792), devenu La Marseillaise (dernier couplet)

Les fédérés marseillais, appelés à la suite de la déclaration de guerre, ont traversé la France et défilent dans la capitale, avec ce Chant de guerre pour l’armée du Rhin, le 30 juillet 1792 (ou le 10 août selon d’autres sources).

Connu de tout Paris en un jour, rebaptisé Marseillaise par les Parisiens, diffusé à 100 000 exemplaires par la Convention fin septembre, ce chant entre dans l’histoire de France, et deviendra hymne national en 1879, sous la Troisième République.

La Chronique de Paris note que les Marseillais « chantent avec beaucoup d’ensemble et le moment où ils agitent leurs chapeaux et leurs sabres, en criant tous à la fois “Aux armes, citoyens !” fait vraiment frissonner. Ils ont fait entendre cet hymne guerrier dans tous les villages qu’ils traversaient et ces nouveaux bardes ont inspiré ainsi dans les campagnes des sentiments civiques et belliqueux ; souvent ils le chantent au Palais-Royal, quelquefois dans les spectacles entre les deux pièces. »

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