Jospin : « La nation est non seulement la réalité vivante à laquelle nous sommes tous attachés, mais surtout le lieu où bat le cœur de la démocratie... » | L’Histoire en citations
Chronique du jour

 

Les années Chirac, Sarkozy et Hollande

La cohabitation Chirac-Jospin

Le Président Chirac est pendant cinq ans embourbé dans la cohabitation, mais aussi dans les affaires. Son Premier ministre Lionel Jospin profite d’une belle embellie de l’économie, qui provoque une baisse rapide du chômage. Chirac décide de prendre ses distances par rapport aux réformes portées par la gauche au pouvoir, afin de prendre de la hauteur et ainsi cultiver sa stature présidentielle dans la perspective des élections de 2002.

Les commentaires sont allégés, les coupes signalées (…) Retrouvez l’intégralité dans nos Chroniques de l’Histoire en citations.

« La nation est non seulement la réalité vivante à laquelle nous sommes tous attachés, mais surtout le lieu où bat le cœur de la démocratie, l’ensemble où se nouent les solidarités les plus profondes. La France, ce n’est pas seulement le bonheur des paysages, une langue enrichie des œuvres de l’esprit ; c’est d’abord une histoire. »3343

Lionel JOSPIN (né en 1937), Premier ministre, Déclaration de politique générale, 19 juin 1997

Cette cohabitation va durer cinq ans – record sous la Ve République. Le pouvoir du chef de l’État s’en trouve limité, mais sur la scène internationale, avec les deux têtes de l’exécutif présentes aux grands rendez-vous, la France parle d’une seule voix, la sienne.

Pour commencer a écrire la suite de l’histoire de la France, Jospin forme un gouvernement d’union, centré sur quelques proches : Martine Aubry, Claude Allègre, Dominique Strauss-Kahn. Principale promesse de campagne : les 35 heures (payées 39), pour favoriser le partage du travail. C’est la mesure la plus populaire, la plus contestée aussi. Martine Aubry, ministre de l’Emploi et de la Solidarité, reste à jamais la « Dame des 35 heures », même si Strauss-Kahn fut le premier à préconiser la réduction du temps de travail (…)

« Il faut dégraisser le mammouth. »3344

Claude ALLÈGRE (né en 1937), ministre de l’Éducation nationale, 24 juin 1997

(…) Il prévoit une réforme des lycées, pour « l’égalité dans la diversité » des filières. Il veut changer les horaires, développer des « activités culturelles et citoyennes ». Projets mal reçus, mais c’est surtout son langage qui choque le milieu enseignant.

L’image fait mouche et le mammouth devient l’emblème de la contestation. On réfute ses chiffres (sur l’absentéisme des professeurs, sur la durée de leurs congés), et ses jugements tranchés sur diverses matières (les maths dévaluées par les machines à calculer, l’anglais qui ne doit plus être une langue étrangère pour les Français) (…)

En mars 2000, Lionel Jospin devra sacrifier son ami Allègre, et rappeler à l’Éducation nationale le très consensuel et populaire Jack Lang.

« Elle est née sous Mac Mahon et partie sous Mac Intosh. »3345

Laurent RUQUIER (né en 1963), à la mort de Jeanne Calment (122 ans), le 4 août 1997

C’était la doyenne des Français, et de l’humanité, née le 21 février 1875, à Arles (Bouches-du Rhône), au tout début de la Troisième République, présidée par Mac-Mahon – élu par la majorité royaliste en 1872, et démissionnaire en 1879. Quant aux premiers ordinateurs Macintosh (ou « Mac », vendus par Apple), ils s’installent sur le marché mondial de l’informatique, dans les années 1980.

Jeanne Calment a vécu une longue page de l’histoire de France, deux guerres mondiales et les révolutions techniques qui ont changé notre quotidien : électricité, téléphone, automobile, avion, ordinateur, et radio, cinéma, télévision, informatique (…)

« Les droits de l’homme ne valent que parce qu’ils sont universels. »3346

Jacques CHIRAC (1932-2019), Discours pour le 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, 23 avril 1998

Cependant que le Premier ministre gouverne, aux prises avec les réalités quotidiennes, le président de la République prend ses distances vis-à-vis des réformes de la gauche au pouvoir, ne ménageant pas ses critiques sur la politique intérieure, lors de ses interventions télévisées ou de ses déplacements en province.

Mais pour exister vraiment, en cette période de cohabitation, il va prendre de la hauteur. L’occasion est belle. La France est universellement reconnue comme la « patrie des droits de l’homme ». Ils sont nés au siècle des Lumières, la Révolution les a inscrits dans le marbre de l’éternité, avec la Déclaration de 1789 (…)

« La droite a touché le fond de la piscine : maintenant, elle creuse. »3347

André SANTINI (né en 1940), cité dans Libération, 2 mai 1998. Être riche, un tabou français (2007), Éric Brunet

Maire d’Issy-les-Moulineaux et député des Hauts-de-Seine, plusieurs fois ministre, et présentement vice-président de l’UDF, l’homme est apprécié de la presse et primé, pour ses bons mots, visant ses camarades de droite, autant que le camp adverse (…)

« Les crises sont des choses qui arrivent régulièrement. Le grand avantage, c’est qu’en général, on en sort renforcé. »3348

Jacques CHIRAC (1932-2019), interview télévisée, 3 mai 1998

Toujours positiver, telle est sa nature. Mais il fête le troisième anniversaire de son élection dans un mauvais climat. Outre la cohabitation qui plombe son septennat, l’horizon du président de la République s’assombrit, avec la révélation des « affaires » qui touchent de près l’ancien maire de Paris, et son parti, le RPR. Le Conseil constitutionnel le déclare intouchable pendant la durée de son mandat, alors que divers juges souhaitent l’entendre (…)

La France black blanc beur.3349

Slogan du 12 juillet 1998. Qu’est-ce que la France ? (2007), Alain Finkielkraut

Victoire ! Et divine diversion ! Ce soir-là, ivre de joie, la France fête sa première Coupe du monde, gagnée avec son équipe « black-blanc-beur », avec Zinédine Zidane en tête d’affiche, Zizou de légende, comme le sport en crée toujours. Rappelons Michel Platini, au premier sacre européen, en 1984.

Que reste-t-il de ce moment de fraternité, les Champs-Élysées envahis par une foule bigarrée, cette France idéalement métissée ? (…)

« Les anniversaires ne valent que s’ils constituent des ponts jetés vers l’avenir. »3350

Jacques CHIRAC (1932-2019), Discours pour le 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, 7 décembre 1998

Encore une occasion de prendre la parole, pour le chef de l’État plus que jamais embourbé dans les « affaires » du temps présent, et les ennuis de la cohabitation. Ce qu’il vit comme président, il l’a vu en chef du gouvernement, du temps de Mitterrand. Mais dans ce discours officiel, Chirac ne pense au passé que pour mieux se projeter dans l’avenir. Cette conception des anniversaires et des commémorations, dont la France use et abuse parfois avec nostalgie ou culpabilité, est une autre façon d’appréhender l’histoire, cette « passion française ».

« Je n’ai jamais siégé dans l’Hémicycle après minuit. Car, après minuit, on vote des conneries. À minuit, un radical dort ou baise. »3351

Michel CRÉPEAU (1930-1999), député radical à l’Assemblée Nationale. Le Canard enchaîné, 24 décembre 1997

(…) Éphémère ministre de la Justice, et deux ans à l’Environnement, il est resté assez longtemps maire de La Rochelle (1971 à 1999) pour mériter le titre de « premier maire écologiste de France », décerné par René Dumont, premier écologiste politiquement engagé. Se disant lui-même « les pieds sur terre et le cœur dans les étoiles », il a mis en place le recyclage des déchets, les vélos gratuits en libre-service, les voitures électriques en location, bien avant Paris et Lyon (…)

« La France est-elle soluble dans l’Europe ? »3352

Daniel COHN-BENDIT (né en 1945) et Henri GUAINO (né en 1957), titre de leur essai, publié en 1999

La France se moque bien de cette question, et de l’Europe ! A preuve, l’abstention, le parti gagnant aux élections européennes du 13 juin 1999 : 53 % ! A part ça, la gauche et la droite, avec des scores comparables, obtiennent le même nombre de députés au Parlement européen (…)

« Si l’éclipse du 11 août 1999 avait été de gauche, elle aurait été organisée par Jack Lang. »3353

André SANTINI (né en 1940). Le Santini (2011), André Santini

L’occasion est unique, et le député UDF des Hauts-de-Seine ne va pas rater le député PS de Blois, obsessionnellement médiatique, qui ne se console pas d’être (momentanément) sans poste ministériel, et regrettera toujours ses belles années à la Culture, sous le règne de son ami Mitterrand. L’éclipse du 11 août fut un événement national, à la une des médias (…)

« La culture n’est pas une marchandise. Les peuples veulent échanger leurs biens, mais ils veulent garder leur âme. »3354

Jacques CHIRAC (1932-2019), Discours du 29 novembre 1999 à Paris

Le temps semble révolu, ou la culture avait une vraie place dans la politique, l’État menant une vraie politique culturelle, en marge des industries culturelles. A la veille des premières élections présidentielles ou il se présentait contre Giscard d’Estaing (à droite) et face à Mitterrand (à gauche), Chirac avait affirmé : « L’État est un rempart nécessaire pour éviter une culture uniformisée et soumise aux réalités économiques » (7 avril 1981). La culture sera quasiment absente des programmes, aux élections à venir en France (…)

Que les pollueurs soient les payeurs.3355

Slogan écologiste devenu principe juridique, lors des marées noires

12 décembre 1999, en pleine tempête sur le Finistère, l’Erika, pétrolier battant pavillon maltais, coule. 31 000 tonnes de fuel dérivent et vont polluer 400 kilomètres de côtes, tuant plus de 150 000 oiseaux…

Dominique Voynet, ministre de l’Environnement et militante écologiste, minimise la tragédie : « Ce n’est pas la catastrophe écologique du siècle […] Au Venezuela, il y a au moins 25 000 morts. » (…)

« Le bug de l’an 2000. »3356

Non-événement vedette, à la une des médias depuis des mois - et le jour venu, rien

Le serpent de mer ou le monstre du Loch Ness n’est ni plus ni moins virtuel ! Dans une société massivement informatisée, on craignait le pire, au 1er janvier 2000 : la pagaille dans le ciel aéronautique et sur le réseau ferré, voire des accidents d’avions et de trains en série. Moins grave, ascenseurs en panne, ordinateurs bloqués, distributeurs de billets refusant de livrer les derniers francs papiers… Même pas (…)

« Le monde n’est pas une marchandise. »3357

José BOVÉ (né en 1953), titre de son livre (2000)

Syndicaliste agricole, déjà connu pour s’être opposé à l’extension du camp militaire dans le causse du Larzac, durant les années 1970, il devient célèbre, le 12 août 1999, en démontant le McDonald’s de Millau.

Action symbolique pour dénoncer la « malbouffe », fruit contre nature d’une agriculture productiviste et d’une mondialisation indifférente aux spécificités culturelles (…)

« L’écologie politique est la seule idée nouvelle depuis 1945. »3358

Yves FRÉMION (né en 1947), Libération, 2 juin 2007

Écrivain, journaliste, critique de BD et député européen vert, son Histoire de la révolution écologiste détaille les fondements de l’écologie politique, ses acteurs et son positionnement sur l’échiquier des partis.

L’écologie scientifique est née en 1866, avec le zoologiste allemand Ernst Haeckel. L’écologie politique émerge en France, après Mai 68 : la science aboutit enfin à une conscience, en attendant une organisation et une cohérence. On prêche une révolution de la société autour de thématiques récurrentes : protection de l’environnement et sauvegarde de la nature ; solidarité sociale ; citoyenneté et démocratie ; révision des rapports Nord-Sud. Un combat pour l’environnement est toujours un combat social et citoyen – et inversement (…)

« Laurent Fabius a été rappelé pour rassurer les classes moyennes, et Lang pour s’occuper des classes surchargées. »3359

Laurent RUQUIER (né en 1963), Vu à la radio (2001)

(…) Jospin doit se séparer du noyau dur de son premier gouvernement, constitué de ses proches : Claude Allegre, contesté par les syndicats enseignants, et Dominique Strauss-Kahn, impliqué dans l’affaire de la MNEF (Mutuelle nationale des étudiants de France).

Le Premier ministre fait donc entrer le très consensuel Jack Lang à l’Éducation nationale, rue de Grenelle, et son rival historique au sein du PS, Laurent Fabius, le « poulain » de Mitterrand, quitte le perchoir de l’Assemblée nationale pour s’installer à Bercy, au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.

Jusqu’en 2001, le gouvernement socialiste bénéficie d’une embellie économique, liée à une forte croissance mondiale, dopée par l’envol des nouvelles technologies. L’introduction réussie de l’euro sera son autre chance, au 1er janvier 2002.

« Internet n’est pas seulement une révolution industrielle. C’est aussi une révolution politique : elle touche au pouvoir ; elle bouleverse les rapports de force. Par-là, elle est profondément déstabilisatrice. »3360

Jean-Marie MESSIER (né en 1956), J6m.com, Faut-il avoir peur de la nouvelle économie ? (2000)

(…) Débordant d’enthousiasme pour Internet, ce surdoué en affaires voit dans le développement de la nouvelle économie un nouvel avenir au capitalisme, tandis que les secteurs de l’informatique et des télécommunications s’emballent, avec la révolution des technologies. La métaphore des « autoroutes de l’information » fait flores.

Deux ans plus tard, la bulle a crevé, ce qui est le sort de toutes les bulles spéculatives, ruinant un grand nombre de start-up, entraînant la chute du NASDAQ (New York) et du Cac 40 (Paris). Celui qui se croyait le maître du monde a vu s’effondrer en bourse le titre de Vivendi Universal, doit démissionner et renoncer à des indemnités conventionnelles de 20 millions de dollars (…)

« La téléréalité est à la vie réelle ce que la poupée gonflable est à l’amour : un simulacre inventé par des marchands à l’usage des esseulés. »3361

Philippe BOUVARD (né en 1929), Mille et une pensées (2005)

Aux antipodes de la spiritualité, bien insérée dans la nouvelle économie de la télévision privée, la « téléréalité » apparaît en France le 22 avril 2001 : « Loft story », sur M6. « Loft folie », fait de société, vu comme un phénomène sociologique par les sociologues, les branchés, les intellos, et pour les jeunes, une occasion de rire entre amis (…)

« Pschitt. »3362

Jacques CHIRAC (1932-2019), une onomatopée, dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2001

Le mot le plus court de l’histoire (avec le « Merde » de Cambronne aux Anglais, peut-être apocryphe).

Face a la presse, le président s’explique sur les accusations portées contre lui quelques jours plus tôt, à propos de billets d’avion payés en liquide : « Ces polémiques sur les voyages présidentiels se dégonflent et font pschitt. » (…)

Dans tout autre pays démocratique, et d’abord aux États-Unis, ce genre d’esquive n’aurait pas suffi.

« Comme 1914 a marqué l’entrée dans le XXe siècle, le 11 septembre 2001 marque l’entrée dans le XXIe siècle. »3363

Jean-François DENIAU (1928-2007), ex-ministre des Affaires étrangères et ambassadeur, Les Échos, 22 octobre 2001

Le 11 septembre, quatre avions-suicides s’écrasent sur le World Trade Center à New York, sur le Pentagone à Washington, et en Pennsylvanie. Les images, retransmises en direct devant des centaines de millions de téléspectateurs, repassent en boucle, pendant des semaines. L’effondrement des Twin Towers, tours jumelles au cœur de la City, rappelle les pires films-catastrophes. Au total, 2 977 victimes et 19 terroristes (…)

« Dieu Tout-Puissant a frappé les États-Unis en leur point le plus vulnérable. Il a détruit leurs plus grands bâtiments. Louange à Dieu. Les États-Unis sont remplis de terreur du nord au sud et de l’est à l’ouest. Louange à Dieu. Il a permis à un groupe de musulmans à l’avant-garde de l’Islam de détruire les États-Unis. Je lui demande de leur accorder le paradis. »3364

Oussama BEN LADEN (1957-2011), 7 octobre 2001

A travers plusieurs vidéos et d’autres documents authentifiés, Ben Laden revendique son rôle dans ces attentats et se réjouit du résultat.

Voila le terrorisme placé au centre de la géopolitique internationale. Deux guerres vont suivre. D’abord en Afghanistan, pour traquer Ben Laden et son réseau Al-Qaida. La France s’engage aux côtés des Américains, le 7 octobre 2001 – mais elle ne les suivra pas dans la nouvelle guerre du Golfe, ou guerre d’Irak, en 2003 (…)

« Les lois, les fiscalités, les coutumes, les langues sont différentes. L’Euro, c’est désormais le plus petit dénominateur commun de l’Europe. »3365

Jacques SÉGUÉLA (né en 1934), interview dans Les Échos, 17 octobre 2001

L’euro n’est que l’un des « trois piliers » de la nouvelle construction européenne, prévue par le traité de Maastricht en 1992.

La citoyenneté de l’Union (dite à tort « citoyenneté européenne ») renforce la protection des droits et des intérêts reconnus aux ressortissants de ses États membres, en même temps que la circulation dans un espace sans frontière.

La politique étrangère et la politique de sécurité communes renforcent l’identité de l’Union au niveau international, en attendant une défense commune.

Quant a la monnaie unique, créée pour favoriser les échanges commerciaux et la cohésion des politiques économiques, elle est inséparable des « critères de convergence » sur le taux d’inflation (pas plus de 1,5 % de la moyenne des trois pays les moins inflationnistes), le déficit budgétaire (inférieur à 3 % du PIB), l’endettement public (inférieur à 60 % du PIB).

Ce « plus petit dénominateur commun » posera de gros problèmes aux États touchés par la crise de 2008 (…)

« L’euro, c’est l’Europe dans la poche du citoyen. »3366

Anonyme

C’est la plus simple définition de cette monnaie qui commence à circuler le 1er janvier 2002 – la devise était entrée en vigueur pour les transactions financières, des le 1er janvier 1999.

Une petite révolution dans la vie quotidienne, finalement bien acceptée, malgré une hausse des prix constatée au changement des étiquettes (…)

« La mondialisation est un nouveau visage de l’aventure humaine. »3367

Jacques CHIRAC (1932-2019), Libération, 22 mars 2002

Pour sortir de la politique intérieure gérée par le Premier ministre, rien de mieux que de voir plus loin encore que l’Europe, et se préparer à l’élection présidentielle. La mondialisation est un vrai thème, et Chirac, bien conseillé, sent toujours le courant porteur. En tout cas, le débat est ouvert.

On peut regretter que l’universalité commence par l’économie, et d’abord le commerce de biens matériels. Mais aucune idéologie commune n’a eu ce pouvoir – ni le communisme, ni le socialisme, ni le capitalisme. Aucune spiritualité, aucune religion (…)

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