L’Histoire en citations

Tour Eiffel, star universelle et incontestable de la Troisième, quoique très contestée à sa naissance.

Toute innovation artistique et architecturale dérange, mais le trouble est à la démesure du monument et proportionnel à sa visibilité. Ici et maintenant, la provocation est à son comble.

« Périssent les colonies plutôt qu’un principe. »

« Le cri du pauvre monte jusqu’à Dieu, mais il n’arrive pas à l’oreille de l’homme. »

L’Affaire des décorations, crise typique de la Troisième République.

Prétexte à chansons, plus drôle que dramatique, mais politiquement grave : elle atteint le sommet de l’État en la personne du président Grévy - Jules, prénom le plus porté à l’époque. D’où les plaisanteries sur la « République des Jules », camarades, copains et coquins.

Boulanger met la République en danger, le temps d’une crise qui pouvait mener au coup d’État.

Général en marche pour la présidence et populaire du jour au lendemain, le personnage n’est pas fait pour ce rôle trop grand pour lui et le boulangisme fait long feu. L’opérette nationale se termine en fait divers pitoyable.

Républicain de gauche et de toujours, Clemenceau relaie Gambetta. Vedette de l’Histoire en citations, très populaire dans la mémoire nationale, il occupe la scène jusqu’après la guerre de 1914-18. La République lui doit beaucoup, la France aussi - comme à de Gaulle. Point commun à ces deux hommes d’État, leur mépris pour la politique politicienne.

Mac-Mahon, jouant le jeu du régime parlementaire, s’est soumis au vote républicain (1877), puis démis de la présidence (30 janvier 1879). La République est désormais aux républicains, majoritaires dans les deux chambres - Assemblée et Sénat formant le Parlement.

D’autres problèmes politiques vont surgir, de crise en crise. Gambetta se bat jusqu’au bout.