L’Histoire en citations

L’épisode des Cent-Jours ne pouvait que mal finir, étant donné le contexte géopolitique catastrophique. Malgré tous ces drames et jusque dans la pire tragédie nationale, une forme d’humour s’impose. Les grands témoins ont du mérite et les grands auteurs enchaîneront, en historiens de l’événement.

L’épisode des Cent-Jours prouve que la vérité historique a plus de talent que toutes les fictions, surtout quand le héros a nom Napoléon, grand premier rôle de l’Histoire en citations. Il séduit à nouveau une partie du peuple français, mais il a toute l’Europe contre lui et la plupart des hommes politiques, à commencer par Fouché et Talleyrand.

Incontournable personnage du « diable boiteux » : on retrouve Talleyrand au service de la France et de lui-même sous tous les régimes, avec sa longévité politique, son intelligence exceptionnelle, son esprit si français et quelques années bien employées dans l’opposition.

Restauration de la monarchie. Deux rois vont se succéder après la Révolution et l’Empire, Louis XVIII et Charles X (frères de Louis XVI) revenus d’émigration, aussi différents que possible. Louis XVIII mérite la palme de l’humour, mais peine à séduire les Français. 

Retour à l’humour sous la Restauration, manière plaisante de parler Politique avec l’Histoire en citations.

Au programme : les ultras et leurs excès, deux drôles de rois chacun dans son genre, le stupéfiant retour de Napoléon, la presse d’opposition déjouant la censure, le peuple chansonnier… Et le socialisme naissant, utopie originale dans un contexte politique défavorable.

Cinquième République. L’Histoire en citations nous donne encore quelques occasions de sourire ou de réfléchir. « Plus ça change, plus c’est la même chose », un mot passe-partout parmi d’autres (Alphonse Karr, 1849).

Heurs et malheurs de la démocratie.

« Non vote » tragique, entre guerre franco-allemande et répression de la Commune de Paris.

Sous la Troisième République, l’anarchie s’attaque à l’Assemblée et au président, cependant que le jeu politique est faussé par des pratiques peu républicaines.

Après la Révolution, l’Empire de Napoléon est d’abord plébiscité, pour devenir de plus en plus hégémonique, en attendant la Restauration (de la monarchie). 

Mais le droit reprend ses droits, tant bien que mal. En attendant les aléas d’une République toujours en danger.

Le vote vu par la Révolution : la belle époque, celle de tous les espoirs. La Convention vote et porte des valeurs qui se veulent universelles. Mais les peuples ne sont pas encore prêts pour la démocratie. Même en France, la mort du roi votée par l’Assemblée érigée en tribunal déchire le pays et au final, la Terreur emporte ceux qui l’ont décrétée.