Un emploi né avec la Révolution et la première Assemblée. Mortalité galopante avec la guillotine sous la Terreur, mais c’est une vocation où il y a toujours plus d’appelés que d’élus, surtout avec le suffrage universel. C’est devenu un métier (d’homme) sous la Troisième République. Les (33) premières femmes entrent à la Chambre en 1945. La parité existe dans quelques démocraties.

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« Nous ne comprenons pas plus une femme législatrice qu'un homme nourrice. »2197

Pierre Joseph PROUDHON (1809-1865), Le Peuple, mai 1849

« Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs. »2217

Alphonse BAUDIN (1811-1851), député, appelant le peuple à la lutte, sur une barricade de la rue Sainte-Marguerite, 3 décembre 1851

« Qu’on soit modéré, radical ou révolutionnaire, on est avant tout député. »2394

Robert de JOUVENEL (1882-1924), La République des camarades (1913)

« Messieurs, la séance continue ! »2509

Charles-Alexandre DUPUY (1851-1923), Chambre des députés, 9 décembre 1893

« Désormais, ces messieurs sauront qu’ils ont toujours une épée de Damoclès suspendue au-dessus de leur tête, ils voteront peut-être des lois plus justes. »2510

Auguste VAILLANT (1861-1894), Déclaration à la police qui l’interroge, après l’attentat qu’il a perpétré, le 9 décembre 1893

« Qu’est-ce qui les sépare ? Leurs idées. Ils en ont si peu. »2535

Georges CLEMENCEAU (1841-1929), ironisant à la vue de deux députés fâchés à mort, ce qui ne les empêche pas de trinquer à la buvette du Palais-Bourbon

« Sans moi, que seriez-vous ?— Sans vous, je serais ministre. »2882

Edmond BARRACHIN (1900-1975), député RPF, au général de GAULLE (1890-1970), juillet 1952