L’Histoire en citations

Mai 68 est un feuilleton à rebondissements, suspense permanent, personnages devenus célèbres (Cohn-Bendit en tête) et foule d’anonymes.
Toute une jeunesse prend la parole… et pourquoi pas le pouvoir ?

Quelques jours pour raconter Mai 68 ! Une mine de citations en forme de slogans. Tous anonymes, beaucoup de talent, parfois du génie. Les (re)découvrir est un plaisir. Reste à les remettre en situation. Donner un sens à ce formidable foutoir.
L’Histoire en citations fait la fête avec Mai 68.

Le XIXe siècle, misogyne et phallocrate, bat tous les records de sexisme, apparenté à une forme de racisme : l’homme est naturellement supérieur à la femme. La condition féminine est le reflet de cet état d’esprit.
Tout va changer au siècle suivant, sauf que l’homme ne change pas…

Napoléon est d’une misogynie avérée, dans sa vie privée autant que publique. Ça ne l’empêche pas d’être fort épris de sa première femme, Joséphine, qui le fit notoirement cocu, mais pas père. D’où le second mariage et une manière assez cavalière de traiter Marie-Louise.

Le sexisme est encore et toujours d’actualité.
Seul progrès, l’opinion publique s’en émeut et le féminisme s’exprime librement – thème d’une prochaine série de citations.
Les médias se font l’écho avec gourmandise des actes sexistes – voir l’Affaire DSK en 2011.
Reste une longue histoire d’oppression et de soumission féminines.

L’histoire gagne en diversité avec toutes ces références à des animaux plus ou moins quotidiens ou symboliques.
Et le ton des citations en découle. Le lion impose le respect, alors que chiens et poule, chats et souris sont plus populaires ou familiers.

Aimez-vous les bêtes ? L’histoire en est pleine. La métaphore animale est fréquente et fait image, souvent avec humour, parfois avec humeur. La philosophie et le drame s’en mêlent aussi. D’où ce florilège de citations. Des animaux sont plus ou moins à la mode, selon les époques. À la fin de la série, pourquoi pas un top ten ou le tiercé gagnant ?

L’impopularité survit à tous les régimes et l’histoire contemporaine en donne les preuves.
Les « intéressés » en prennent acte, avec une certaine philosophie et un humour… qui rappelle étrangement l’Ancien Régime.

Sous la Révolution et l’Empire, la haine atteint des sommets et les pires rumeurs sont les meilleures. Le XIXe siècle se joue entre censure et liberté d’expression, l’impopularité se nourrit des scandales et des « affaires » sous la IIIe République. Guerres et révolutions aggravent encore la situation.