Lacouture : « Le 30 mai, en l'espace de cinq minutes que dura l'allocution du général, la France changea de maître, de régime et de siècle... »
Après une courte absence à l’Élysée - très remarquée, très commentée -, de Gaulle a « repris la main ». La France respire. Le général sera quand même la victime collatérale de cette aventure qu’il n’a pas vu venir (« L’année 1968, je la salue avec sérénité », vœux télévisés du 31 décembre 1967) et qui l’a brisé. La suite de l’histoire va le montrer, l’année suivante.