Chirac : « Un chef, c'est fait pour cheffer. »
Suite du duel entre Chirac et Sarkozy.
Fatalement relancé quand Chirac va être réélu président - contre Le Pen. Les rapports de force ont changé. La haine reste la même.
Suite du duel entre Chirac et Sarkozy.
Fatalement relancé quand Chirac va être réélu président - contre Le Pen. Les rapports de force ont changé. La haine reste la même.
Voici le dernier épisode de la série des duos-duels historiques.
Le duel Chirac-Sarkozy fut passionnant, comme tous les affrontements des personnages qui font l’histoire de France. Aussi brutal, quoique moins sanglant. Il y eut quand même un mort annoncé, en 1994 ! Et des blessés.
Chirac et Sarkozy. Duel fratricide, après un duo quasiment familial - père-fils de bonne droite.
« Chirac est mort » : Sarkozy a lancé le faire-part en 1994 ! Homme pressé, il a annoncé la nouvelle, tuant le père au plus bas dans les sondages et préférant miser sur Balladur, avant les présidentielles. Mais Chirac a gagné, en 1995. Blessée, la « bête » politique le fera payer à son ex-ami. C’est de bonne guerre. L’un des épisodes quasi shakespeariens de notre histoire contemporaine.
De Gaulle-Pétain : suite et fin du duel. Chacun des deux militaires poursuit sa guerre avec le même entêtement, jusqu’à la fin de ce conflit devenu littéralement mondial. L’équilibre des forces va changer en faveur du général de Gaulle et l’histoire « finit bien ».
De Gaulle-Pétain : duel sur fond de guerre, suite. Dialogue de sourds, chacun parlant à une partie de la France qui l’écoute et le suit. Dans les premiers jours, le déséquilibre des forces est abyssal. De Gaulle l’écrira dans ses Mémoires : « Toujours le chef est seul en face du mauvais destin. » Les ralliements viendront bientôt, et les Alliés.
De Gaulle-Pétain : duel. La Seconde Guerre pourrait se résumer à cet affrontement entre deux militaires, jadis amis (le dauphin et son aîné), qui incarnent à présent deux France, deux attitudes, deux chemins opposés. Duel dramatique, sur fond de tragédie nationale, avec un suspense maintenu jusqu’à la fin de cette guerre devenue par ailleurs mondiale.
Les citations donnent plus que jamais vie et forme au Théâtre historique.
De Gaulle et la France : plus qu’un duo, une incarnation. « Je suis France ! » disait déjà Louis XI à la fin du Moyen Âge. Mauriac, gaulliste de la première heure, mêlant passion et raison, confirme : « Un fou a dit « Moi, la France » et personne n’a ri parce que c’était vrai. » Cela vaut d’abord pendant la IIe Guerre mondiale, mais de Gaulle revient en sauveur sur la scène politique, en pleine guerre d’Algérie. Ce duo avec la France ne va pas sans duels, drames et oppositions. Mais au final, le général reste dans l’Histoire comme une référence nationale, le plus illustre des Français, et pour beaucoup, le plus grand.
Découvrez les 5 citations qui ont remporté le plus de succès cette semaine sur les réseaux sociaux (Facebook et twitter).
Clemenceau, mine de bons mots, fait un retour fracassant !
Clemenceau et la guerre : duo-duel historique.
Le Père la Victoire a bien mérité son nouveau surnom, aux yeux de la France qui a regagné son honneur aux yeux de monde ! Mais l’après-guerre sera difficile, pour le pays et pour Clemenceau qui échoue en terme politique, gagnant son dernier surnom de Perd la Victoire.
Au final, il reste l’un de nos plus grands hommes : sa parole, ses citations (et son humour) nous seront utiles, en 2017, année très politique.
Clemenceau et la guerre : duo-duel historique. Le Tigre est devenu le Père la Victoire, sans rien perdre de son mordant et de son énergie. En 1917. Il y a tout juste un siècle… Première Guerre Mondiale. Ne l’oublions pas ! Histoire de relativiser notre malaise politique, et même les problèmes internationaux.
Clemenceau et le régime parlementaire de la IIIe République : duo et duels, suite. Avec un humour assassin, le député dénonce l’insignifiance du personnel politique. Il en joue par ailleurs, étant dans l’opposition. La faiblesse des institutions s’explique aussi par le fonctionnement du régime parlementaire - opposé au présidentiel.