Dans la galerie des révolutionnaires, Marat, c’est le méchant. Pas un ami de son vivant. Pas un historien pour en faire un héros. Pas un théoricien pour se dire « maratiste », comme on peut être dantoniste ou robespierriste.
Le lendemain débute la semaine des « accords Matignon » entre représentants du patronat français et de la CGT. Les acquis sociaux du Front populaire prouvent que cette stratégie était la bonne : reconnaissance du droit syndical, institution de contrats collectifs de travail, de délégués du personnel ; et semaine de 40 heures, congés payés de deux semaines, augmentation de salaires de 7 à 15%.
Anonyme, interdit sous la Grande Guerre pour son antimilitarisme, ce chant dit les souffrances des soldats, en révolte contre les attaques inutiles et meurtrières lancées par des chefs comme Nivelle.
Grèves et autres manifestations de résistance en France. Des plus violentes (et tragiques) aux plus festives, toutes les formes sont possibles. Chaque époque réinvente son opposition. Parfois, l’Actu rentre dans l’Histoire. Les deux derniers siècles sont en cela exemplaires !
Sous la Restauration, le plus célèbre chansonnier contemporain vise les jésuites, de retour avec la monarchie.
Le Tribunal procède à l’interrogatoire habituel de l’accusé : son nom et ses qualités. Plusieurs versions de la réponse, selon les sources : de la plus longue – « Je suis Danton, assez connu dans la Révolution… »
La pique a beaucoup servi sous la Révolution, et pas seulement de façon métaphorique. Le peuple y a planté des têtes coupées, dès la prise de la Bastille.
Avocat de métier, orateur des heures tragiques, préoccupé de la Défense nationale du pays, il sera aussi ministre de la Justice. Il incarne cette époque qui pare au plus pressé contre l’ennemi intérieur ou étranger, mais sait en même temps légiférer pour les générations à venir.
Dans la bande des quatre (révolutionnaires), voilà le plus médiatique. Orateur, comédien, tragédien, improvisateur de génie. Une mine de citations, l’embarras est dans le choix. Deux « mots clés » dans ses discours : le peuple, la patrie en danger. Personnage aussi adoré que détesté de son vivant, il incarne la Révolution. Ses partis pris politiques sont clairs, mais l’homme reste un mystère, aussi complexe et contradictoire que Diderot. Dans le duel qui l’oppose à Robespierre, saluons son courage devant la mort.
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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