Sous la Deuxième République, la misogynie fait de la résistance - fait de société et source d’humour récurrente, dans l’Histoire en citations. Deux hommes totalement différents assument sans complexe leur sexisme, quelques féministes reprenant la parole pour protester, comme sous la Révolution de 1789 et sans plus d’effet.
La vraie révolution de cette Deuxième République, c’est le pouvoir au peuple avec le vote au suffrage universel (masculin). La France de 1848 est-elle prête à cette démocratie sans autre exemple ? Malgré l’enthousiasme initial et les chansons, la suite de l’Histoire en citations va démontrer que non, en quelques mots et quelques mois.
L’Histoire recommence en 1848, une vraie révolution va installer une vraie (Deuxième) République, le peuple prenant le pouvoir et faisant l’apprentissage d’une nouvelle « table rase » institutionnelle. Trois Noms (majuscules) font la chronique des premiers jours avec humour, dans l’Histoire en citations.
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Le vieux roi de cette monarchie bourgeoise a peu d’humour, mais parfois, un mot lui vient, contre l’opposition qui s’acharne et le fatigue. La situation de ce régime finissant prête quand même à sourire, avant une révolution qui va faire beaucoup de morts et de mots héroïques. Ainsi va l’Histoire en citations.
Trois citations abordent avec humour trois questions majeures, la peine de mort, la colonisation, l’exploitation des travailleurs. Reste le fameux mot de Guizot, caricaturé à tort, exemple type de la citation tronquée et mal interprétée - une erreur que l’Histoire en citations se plaît à dénoncer et corriger.
Talleyrand sort définitivement de scène. Il aura beaucoup vu et bien vécu. La presse qui vit sa belle époque populaire déplaît à certains aristocrates de l’esprit, cependant que Lamartine délaisse la poésie pour s’engager en politique, avec talent et courage. L’Histoire en citations rend un hommage mérité à ce personnage un peu oublié.
La prospérité économique et industrielle est à mettre au crédit de la Monarchie de Juillet. Le plus drôle, c’est l’aveuglement face au progrès technique : les erreurs de jugement sont des perles pas rares du tout, au XIXe siècle. Quant au personnel politique, il est peu plaisant, mais l’on peut s’en amuser et le chansonner.
Les chansons témoignent sans fin de l’humour populaire bien vivant et d’une vérité politique qui se joue de la censure. Le roi bourgeois de cette Monarchie est un personnage facile à caricaturer. Plus étonnant, la dureté de ce régime pour ou plutôt contre le peuple, surtout de la part du « bon docteur Villermé ».
On retrouve Talleyrand sous la Monarchie de Juillet : issu de l’Ancien Régime, après la Révolution, l’Empire, la Restauration et un passage dans l’opposition, le revenant a toujours autant d’esprit, d’intelligence politique, et un nouveau pouvoir dont il jouit. Il se trouve en bonne compagnie avec le jeune Thiers et le vieux Sieyès. Quant à la misogynie, c’est un classique de l’Histoire en citations.
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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