Vos citations préférées de la semaine
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La cour, microcosme où les places sont chères et les appelés plus rares que les élus, appareil d’État sous Louis XIV, devient l’instrument des intérêts particuliers de la haute noblesse, lieu de toutes les intrigues, cabales et corruptions sous Louis XV. D’où les attaques.
Quant à la religion, elle n’a plus rien de sacré. L’humour se fera toujours plus violent, jusqu’à la Révolution.
Règne de Louis XV (1723-1774).
Le roi est trop jeune et peu pressé de régner personnellement, jusqu’en 1743 - après, il règnera peu et plutôt mal.
C’est véritablement le « siècle de Voltaire ». Il en est l’acteur principal et l’auteur le plus cité, pour son humour et pas seulement : son génie, ses écrits en tous genres, ses combats de philosophe (intellectuel engagé avant la lettre). Il sera tour à tour admiré et détesté et les deux à la fois, nombre de contemporains se situant par rapport à lui. Un personnage incontournable de l’Histoire.
L’esprit et l’humour ne sont pas réservés aux professionnels ni aux lettrés de la bourgeoisie, nouvelle classe de privilégiés.
La rue, le peuple se révèle inventif et surdoué. Souvent cruel, avec la mode des épigrammes et des épitaphes satiriques (anonymes, en raison de la censure).
Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, homme heureux dans son siècle épris de bonheur.
Premier-né des philosophes dits des Lumières, magistrat fortuné, il écrit pour se distraire, avant de se consacrer tout entier à son très sérieux Esprit des lois (1748). La marquise du Deffand dira (bien à tort) que c’est « de l’esprit sur les lois ».
L’esprit est ce qui frappe d’abord au XVIIIe - forme d’humour léger qui parcourt le siècle, même si le trait devient plus noir, voire féroce, en approchant de l’épilogue, la « lutte finale » (Révolution).
À tout seigneur, tout honneur, Voltaire est à coup sûr le roi de l’humour au siècle des Lumières.
Il commence très jeune, sous la Régence, et sa longue vie le rend omniprésent. Populaire aujourd’hui encore, il reste le plus aimé de la « bande des quatre » philosophes.
Montesquieu, son aîné, mérite lui aussi d’être cité, faisant preuve de cet esprit critique qui sera le signe distinctif du siècle des Lumières.
Le Siècle des Lumières commence à la mort de Louis XIV (1715) et se termine avec l’Ancien Régime, à la Révolution (1789).
L’humour y est roi, plus qu’en tout autre époque ! Éclat de la civilisation française, richesse de la vie artistique et littéraire dans les salons, clubs et cafés, formation d’une véritable opinion publique « éclairée » par les idées des nouveaux philosophes et la critique du régime en place, tels sont les faits de société marquants.
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Petite histoire de la presse. Sixième épisode, la période contemporaine : nouveaux médias, révolution audiovisuelle et numérique.
La presse écrite a vécu sa « belle époque » au XIXe siècle. Radio et télévision lui font concurrence au XXe siècle - nouveaux médias eux-mêmes « en crise » au XXIe siècle, concurrencés par la révolution du numérique, débordés par l’Internet et le flot d’images et de sons. Une civilisation dont l’histoire commence à peine, avec la perspective de tous les possibles, en matière de communication, d’information, de culture.
Faut-il parler d’une nouvelle liberté de la presse dans tous ses états ? Oui, mais les journalistes, les sociologues, politologues et autres acteurs politiques ne peuvent que constater les abus, les dérives, la désinformation et la manipulation, cependant que le public lui-même exprime sa méfiance croissante, en 2017.
Petite histoire de la presse. Cinquième épisode : méfiance citoyenne contre les dérives et les défauts de la presse.
Des voix s’élèvent parfois contre les abus et les dérives de la presse et dénoncent une manipulation de l’opinion. Mais la presse l’emportera à la fin du XIXe siècle, sa plus grande victoire étant son engagement en faveur de Dreyfus, dans l’Affaire (1898).