Au début du XXIe siècle, plus que jamais, l’environnement fait question - entre pollution de l’air et de la mer, réchauffement climatique, maltraitance animale, etc. Les politiques s’en mêlent au plus haut niveau de l’État, les catastrophes écologiques s’enchaînent, les militants manifestent, on en tire des leçons (ou pas) et les actions de toute nature font la une des journaux.
XXe s. Après deux guerres mondiales, la grande crise de 1929, la bataille des idéologies politiques, l’écologie va faire la une avec ses « faits divers ». Prise de conscience, politique de l’Environnement avec un nouveau ministère (créé en 1971), science nouvelle et spécialistes qui se disputent - ni plus ni moins que les philosophes ou les historiens d’hier et de toujours. Mais cette fois, le (grand) public, plus ou moins bien informé, se sent concerné, intéressé, inquiet, voire angoissé.
XVIIIe et XIXe s. Passé le temps des famines (au sens littéral du mot) et des grandes épidémies (peste ou choléra), les conditions de vie changent. Bilan globalement positif, mais inégalités de plus en plus choquantes. Les philosophes des Lumières dissertent sur la nature - est-elle bonne ou mauvaise ? On peut en débattre à l’infini - la philosophie est faite pour ça, jusqu’à la Révolution qui passe à l’action.
Au siècle suivant, la révolution industrielle bouleverse le monde, pour le pire et le meilleur.
De la fin du Moyen Âge à la fin du siècle de Louis XIV.
La Guerre de Cent Ans est exemplaire, dans l’Histoire en citations. Contexte tragique, drame national aux péripéties renouvelées, conditions de vie dont témoignent les contemporains, à la fin de l’époque médiévale. Le siècle de Louis XIV n’est pas non plus épargné. Les guerres sont en partie responsables de la misère, mais les catastrophes naturelles accablent la France, comme tous les pays. N’oublions jamais cet environnement historique.
5 juin. JME, Journée Mondiale de l’Environnement, initiée par l’ONU en 1972.
Environnement, réalité de toujours et notion récente, parallèlement à la prise de conscience écologique. De tout temps, l’homme fut confronté à la Nature : pour le pire et le meilleur et plus ou moins consciemment. Religion et superstitions jouent un rôle majeur au Moyen Âge, avant que la science ne s’en mêle, et la philosophie au XVIIIe s. L’économie (agriculture et industrie) façonne et déforme les paysages, le développement associé au progrès use et abuse des ressources naturelles depuis le XIXe s., les premières catastrophes écologiques dégradent visiblement l’environnement au XXe s. Une mobilisation générale s’impose au XXIe s.
L’Histoire en citations reflète naturellement cette histoire environnementale, appelée parfois « écologie rétrospective ».
La tolérance (essentiellement religieuse) sera le combat de sa vie, avec quelques constantes. Une relation à Dieu très particulière, le « déisme », une anglophilie logique et partagée par ses confrères philosophes, une critique ironique de la politique religieuse, mais révoltée par les « affaires » du siècle des Lumières (Calas, La Barre) qui font de Voltaire notre premier intellectuel engagé. En cela du moins, il ressemble à Hugo et mérite, malgré tout, ce Panthéon d’une patrie reconnaissante aux grands hommes. Et les honneurs de notre Histoire en citations.
Voltaire, le plus français, parisien et mondain de cette bonne société, critique les Français, se moque des Parisiens, se méfie du peuple et s’inquiète de certains « faits divers ». Mais il garde son humour et son espoir en l’avenir.
Voltaire juge les institutions, la politique et la société de son temps. Paroles d’un témoin lucide, ironique et naturellement philosophe à tous les sens du terme, précieux pour l’Histoire en citations qui a un faible (coupable ET raisonnable) pour ce « singe de génie / Chez l’homme en mission par le diable envoyé » (Hugo).
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
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