L’Histoire en citations | Page 53 | Bienvenue sur le site où l’Histoire donne la parole à ceux qui l’ont faite.
Chronique du jour

Constitution de 1793 : « [...] l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Révolution. Convention nationale (suite)

La Constitution de l’An I crée le droit à l’insurrection. Marat, assassiné par Charlotte Corday, est remplacé par Hébert à la tête des Enragés, prêchant la Terreur.

La Convention accouche d’une Constitution (remarquable et inapplicable) à l’image de cette Révolution… et Danton reparaît pour un discours magnifique sur l’éducation (une leçon pour la IIIe République).

Mais la Première République, autrement dit la Révolution, continue de dévorer ses enfants.

Charlotte Corday tue Marat - pleuré par le peuple de Paris et panthéonisé. Sitôt guillotinée, l’ « Ange de l’assassinat » devient une héroïne, mais Marat est remplacé par Hébert, plus extrémiste encore. Les Hébertistes, appelés aussi Enragés, accuseront bientôt les Robespierristes d’être des « endormeurs » !

Telle est la logique révolutionnaire qui s’emballe chaque jour un peu plus, en attendant la Terreur.

Chronique du jour

Vergniaud : « Hommes de la Gironde, levez-vous ! […] Si vous développez une grande énergie, vous forcerez à la paix des hommes qui provoquent la guerre civile. »

Révolution. Convention nationale (suite)

La Convention est devenue Montagnarde et chaque département a sa guillotine.

Robespierre profite du climat insurrectionnel à Paris au printemps 1793 : une trentaine de députés girondins sont arrêtés le 2 juin, la province ne réagit pas, les Montagnards ont désormais le pouvoir. Les extrémistes triomphent, la guillotine est installée dans chaque département.

Madame Roland, égérie des Girondins, attend la mort en prison et s’illustre en véritable héroïne face au pouvoir.

Chronique du jour

Danton : « Soyons terribles pour dispenser le peuple de l’être. »

Révolution. Convention nationale (suite)

Assemblée divisée à l’image du pays, Girondins (provinciaux) contre Montagnards (parisiens), Danton et Marat étant plus personnellement visés.

Danton est toujours Montagnard et favorable au nouveau Tribunal révolutionnaire plus expéditif, mais déjà contesté par ses confrères, à commencer par Robespierre.

La grande affaire politique du printemps 1793, c’est quand même la scission entre Montagnards et Girondins, qui rêvaient d’une Révolution sous le signe de l’amour et voient venir la Terreur, incarnée par le personnage de Marat.

« L’Ami du peuple », député d’extrême-gauche de plus en plus fanatique, est mis en accusation, mais sauvé par les sans-culottes… et tout devient possible.

Chronique du jour

Robespierre : « Louis doit mourir pour que la patrie vive. »

Révolution. Convention nationale (suite)

La « belle mort » du roi déclenche un séisme national et la guerre civile dans tout l’Ouest de la France (Bretagne et Vendée, toujours royalistes et catholiques).

Après des débats passionnés, où la politique prime sur le droit, Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793.

Cette exécution terrifie une partie de la France majoritairement royaliste et catholique. La Vendée se soulève. La guerre des Chouans se joue de même, en Bretagne et en Normandie. Les quelque 600 000 morts de cette guerre civile seront le plus lourd bilan porté au passif de la Révolution.

Chronique du jour

« Louis, le peuple français vous accuse d’avoir commis une multitude de crimes pour établir la tyrannie en détruisant la liberté. »

Révolution. Convention nationale (suite)

Girondins contre Montagnards, mais le roi était condamné d’avance.

Le procès du roi divise irrémédiablement les députés de la Convention, érigée en tribunal : les Girondins sont pour la clémence, les Montagnards veulent la mort du roi.

Louis XVI était condamné d’avance et le savait, malgré tout le talent et le courage de ses trois avocats.

Chronique du jour

Victor Hugo : « La Révolution leur criait : “Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples vos frères !” »

Révolution. Convention nationale (suite)

La République s’en va-t-en guerre pour libérer les peuples frères… mais le procès du roi va diviser l’Assemblée.

La Convention quasi unanime s’est lancée dans une guerre qui ressemble furieusement à une politique de conquête ! Dans un premier temps, 700 000 volontaires veulent aider les peuples frères à se libérer.

L’Europe des rois et des empereurs répond à la France révolutionnaire par une vaste coalition. Ce contexte belliqueux va peser sur toute la Révolution à suivre et coûter cher au pays.
Dans le même temps, le procès du roi va partager les députés de la Convention.

Chronique du jour

« La royauté est abolie en France. »

Révolution. Convention nationale (21 septembre 1792, première réunion de la Convention - 26 octobre 1795, séparation de la Convention)

LREM, an I. La Première République en marche : le grand mot fait loi, la monarchie est abolie à l’unanimité.

La Convention, unanime à voter le premier jour l’abolition de la monarchie millénaire, va bientôt se déchirer entre Montagnards à gauche et Girondins à droite, la masse des centristes formant la Plaine.

La « Convention girondine », où les députés modérés venus de la province l’emportent sur les Montagnards en majorité parisiens, engage dés fin 1792 une politique de conquête : 700 000 volontaires veulent aider les peuples frères à se libérer.

Chronique du jour

Danton : « Nul, quand la patrie est en danger, nul ne peut refuser son service sans être déclaré infâme et traître à la patrie. »

Révolution. Assemblée législative (fin)

Danton, nouveau leader : première Terreur (massacres de septembre 1792) et première victoire républicaine (Valmy, 20 septembre).

Sur fond de guerre et de patrie plus que jamais en danger, à l’instigation de Danton qui a désormais tout pouvoir et l’éloquence en prime, les massacres du 2 au 6 septembre font 1 500 morts, égorgés dans les prisons. C’est la « première Terreur » qui effraie une grande partie du pays.

Valmy (20 septembre 1792) est la première victoire de la République, au nouveau cri de « Vive la Nation » : Kellermann et Dumouriez triomphent des Autrichiens et des Prussiens, le jour même où la Législative va céder la place à la troisième et dernière assemblée révolutionnaire.

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