Hugo : « Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! »
Napoléon III et Victor Hugo : duo devenu très vite duel « à mort ». L’empereur encaisse les coups sans répondre, jusqu’à la chute de l’Empire. C’est le poète qui gagnera à la fin.
Napoléon III et Victor Hugo : duo devenu très vite duel « à mort ». L’empereur encaisse les coups sans répondre, jusqu’à la chute de l’Empire. C’est le poète qui gagnera à la fin.
Napoléon III et Victor Hugo : duo devenu très vite duel « à mort ». Le plus grand poète du siècle, coauteur (avec Napoléon…) de la légende napoléonienne, est séduit par le Nom et les idées sociales affichées par Louis-Napoléon. Très vite déçu par l’homme et sa politique, il devient son plus redoutable opposant, exilé pendant près de vingt ans pour mieux le combattre. Cette histoire dans l’Histoire illustre à sa manière (très partisane et particulière) les avantages et les inconvénients du Nom à porter, dans le cas de Napoléon III.
Napoléon III et Eugénie : duo, l’une des rares histoires d’amour au sommet de l’État, imposée par le Prince au mépris de la raison d’État et vécue jusqu’à la fin sans duel, sinon sans problème.
Napoléon III et Napoléon : le duel. Suite et fin. Une suite d’épreuves et une fin tragique. Comme la plupart des destins historiques, mais celui-ci reste exemplaire et fatalement unique.
Napoléon III et Napoléon : le duel avec la grande ombre portée.
Louis-Napoléon Bonaparte qui en a profité au début a également souffert du Nom qu’il porte. Personnellement complexé - mettons-nous à sa place ! Et publiquement écrasé - parfois injustement. C’est tout le drame de l’Héritier.
Napoléon III et Napoléon : duo et duel. L’héritage du Nom à porter a autant d’avantages que d’inconvénients. Toute la vie politique de Louis-Napoléon Bonaparte en est l’illustration, du début à la fin. Voir la Chronique n°8. C’est encore plus frappant, avec la thématique atouts-handicaps.
Napoléon III et Napoléon : ça commence en accord parfait. Louis-Napoléon Bonaparte est devenu empereur parce qu’il portait le Nom qui fait toujours rêver. Même Hugo, son plus terrible opposant, a été pris au piège ! « Napoléon le Petit » lui-même s’est senti grandi et porté par cet héritage. Le peuple et l’armée l’ont naturellement plébiscité.
Découvrez les 5 citations qui ont remporté le plus de succès cette semaine sur les réseaux sociaux (Facebook et twitter).
Nos duos-duels continuent à remonter dans l’histoire de France. Cette semaine, nous terminions avec Napoléon, avant de passer à Proudhon face au socialisme.
Proudhon et le socialisme. Sa théorie vit à l’épreuve des faits et semble dépassée par la violence.
Idée majeure du XIXe s., le socialisme, né utopique (avec Fourier et Saint-Simon), bientôt en concurrence avec le marxisme, se durcit au fil des révolutions (jusqu’à la Commune de Paris), mais aussi dans les grèves et les syndicats ouvriers.
Proudhon et le socialisme (à la française). Un duo qui tourne vite au duel : contre Karl Marx et bientôt à l’épreuve des faits.
Proudhon s’oppose en un vrai duel parlé, livresque et théorique à l’autre grand socialiste du siècle, l’allemand Karl Marx, maître à penser du communisme devenu international, au XXe siècle. Conflit arbitré par Victor Hugo qui a pris goût à la politique de gauche et va se battre sur tous les fronts.
Napoléon et la Culture : mauvaises relations avec les auteurs vivants, Mme de Staël étant l’exemple du pire.
Les grands romantiques du XIXe siècle seront fascinés par Napoléon. Chateaubriand (royaliste) s’opposera à lui après l’assassinat du duc d’Enghien, mais Hugo, mieux que nul autre, servira la légende napoléonienne, renforcée par la médiocrité du personnel politique à venir.