L’Histoire en citations

Napoléon, l’Angleterre et le rêve d’une conquête impossible.
C’est l’ennemi numéro un de la France anglophobe, lancée dans la « seconde guerre de Cent Ans ». Pour Napoléon, c’est la haine contre LA puissance rivale. Il va tout tenter pour l’abattre et tout perdre à ce jeu.

Napoléon : Empire et sacre, le pouvoir absolu.

Ambition, soif de pouvoir, besoin de conquête. La France devient fièrement napoléonienne, tout comme elle a été révolutionnaire. Passionnément, massivement (par plébiscite), avant de contester, de voir la course à l’abîme.

Napoléon, deuxième portrait en citations.

« La France avant tout » dit-il. Oui. Mais il faut compter avec : son ambition personnelle qui perd tout sens de la mesure ; l’époque où tout peut arriver, suite à la Révolution et ses guerres ; l’Europe dans tous ses États et la géopolitique qui s’impose. Voici quelques repères incontournables de l’histoire impériale.

La Chronique n°6 (Directoire, Consulat, Empire) est tout entière sous le signe de Napoléon super star de l’Histoire et auteur surdoué de nos plus belles citations.

Les femmes de la Révolution, dernier épisode : Louise Michel méritait bien deux jours de citations.

Révolutionnaire à la vie exceptionnellement longue, comparée aux autres femmes engagées, Louise Michel reste incroyablement fidèle à ses principes. En cela, elle est aussi forte que les héroïnes de la Révolution à la vie brève, montées à l’échafaud. Et peut-être plus étonnante encore, dans cette passion têtue.

Les femmes de la Révolution, cinquième épisode : Louise Michel.

Louise Michel, l’héroïne d’une autre révolution, plus brève, plus sanglante, la Commune de 1871. La « Vierge rouge » des barricades va au-devant de la mort, mais elle y échappe. De même qu’à la répression terrible qui suit l’insurrection du peuple de Paris. Condamnée au bagne, elle reviendra en 1880, encore plus socialiste, anarchiste, idéaliste, utopiste, féministe et prosélyte.

Les femmes de la Révolution, quatrième épisode : Olympe de Gouges. La belle Olympe de Gouges est l’une des premières féministes de l’histoire, à une époque où cette audace mène à l’échafaud, en passant par le ridicule et tous les quolibets du machisme populaire. Elle défend aussi les droits des autres minorités opprimées, noirs, esclaves. En 2014, elle a raté de peu l’entrée au Panthéon. Ce sera pour la prochaine fournée. Faisons aussi une petite place à une autre féministe, encore plus provocante…

Les femmes de la Révolution, troisième épisode : Charlotte Corday.

La petite Charlotte Corday assume son héroïsme, en digne héritière du grand Corneille. Jeune Normande, bouleversée par la mort de Louis XVI comme la majorité des Français, elle « monte » à Paris pour assassiner le sanguinaire Marat, l’extrémiste par qui tant de mal arrive à la France. Elle sait qu’elle va le payer de sa vie. Son sacrifice bouleverse les contemporains et l’héroïne séduira quelques grands romantiques.

Les femmes de la Révolution, deuxième épisode.

Manon Roland, une femme exemplaire en tout. Fidèle à son (vieux) mari quoique très éprise d’un autre, esprit des Lumières, révolutionnaire passionnée et âme des Girondins, elle veut partager leur sort et tient tête au terrible Danton, avec un courage tranquille jusqu’à l’échafaud. Elle est aussi l’auteur de Mémoires et de lettres, sublimes et touchantes, à son image.

Les femmes de la Révolution. La plus étonnante : Marie-Antoinette. La plus attachante : Manon Roland. La plus héroïque : Charlotte Corday. La plus féministe : Olympe de Gouges… Et la plus révolutionnaire : Louise Michel, la Vierge rouge sous la Commune de Paris en 1871. 1. Dauphine adorée, puis jeune reine détestée, femme futile, Marie-Antoinette devient paradoxalement une héroïne sous la Révolution. Prisonnière du peuple, veuve de Louis XVI, mère outragée, innocente des crimes dont on l’accuse et condamnée à l’échafaud, elle acquiert dans l’épreuve sa dignité humaine.