| Page 38 | L’Histoire en citations
Chronique du jour

Montherlant : « Être patriote, et être Français, en 1932, c’est vivre crucifié. La France est en pleine décomposition. »

Entre-deux-guerres

L’émeute du 6 février 1934

Le régime est critiqué, le pays se divise à nouveau : la droite rêve d’un pouvoir fort et veut renverser la République (manifestation sanglante du 6 février 1934). L’émeute fait 17 morts, plus de 1 000 blessés (la moitié sont des policiers et soldats). Le gouvernement Daladier démissionne : sous la pression de la rue et par impuissance du régime, la gauche doit rendre le pouvoir à la droite.

Chronique du jour

Dervillé : « Nous sommes les soldats du franc et nous nous ferons tuer dans la tranchée pour le franc. »

Entre-deux-guerres

Sauver le franc et la paix

Avant même la crise mondiale de 1929, le franc est en danger, et l’inflation galope. L’Union nationale de Poincaré succède au Cartel des Gauches en 1926, pour sauver le franc malade. La question économique est étroitement liée aux relations internationales, du fait des réparations allemandes et du paiement des dettes françaises aux États-Unis. C’est pourquoi Aristide Briand, « Pèlerin de la paix », tente de consolider la paix et le dialogue, par le pacte Briand-Kellog qui met « la guerre hors-la-loi ».

Chronique du jour

Poincaré : « La commission est un ministère au petit pied et aux grandes prétentions. »

Entre-deux-guerres

Instabilité ou immobilisme politique ?

Les ministères vont se succéder (42 en vingt et un ans), sans avoir le temps ni le talent de gouverner : au Bloc National (centre et droite) arrivé au pouvoir en 1919 a succédé le Cartel des gauches (1924). Mais rien n’y fait : l’immobilisme politique va de pair avec la stabilité du corps électoral, remarquable dans les cinq élections de l’entre-deux-guerres.

Chronique du jour

Nelly Roussel : « Faisons donc la grève, camarades ! la grève des ventres. Plus d’enfants pour le Capitalisme [...] »

Entre-deux-guerres

La victoire ne met pas fin aux tensions sociales

Le pays s’industrialise et s’enrichit, mais le partage des fruits de la croissance se fait au détriment des ouvriers. La naissance du parti communiste en 1920 témoigne de l’influence croissante du bolchevisme qui a triomphé en Russie. Enfin, les femmes, devenues majoritaires et ayant pris l’habitude d’assumer de lourdes responsabilités pendant la guerre, revendiquent des droits nouveaux.

Chronique du jour

Blum : « Il y eut quelque chose d’effréné [...] un besoin de liberté allant jusqu’à la dépravation. »

Entre-deux-guerres

Chronique

Les années folles et le mirage des réparations allemandes

Pendant dix « Années folles », la France fête sa victoire, avec optimisme et insouciance. Elle compte sur les réparations allemandes pour remettre sur pied une économie saignée à blanc par la guerre. L’État multiplie les dépenses publiques, et les finance par l’emprunt au lieu de l’impôt. Mais l’Allemagne paiera peu, et mal, faisant émerger des tensions entre le vainqueur et le vaincu.

Chronique du jour

Foch : « Vous avez gagné la plus grande bataille de l’histoire et sauvé la cause la plus sacrée, la liberté du monde. »

Première Guerre Mondiale

La victoire

La grande bataille de France s’achève par la victoire et l’armistice du 11 novembre 1918. Cette guerre mondiale aura mobilisé 64 millions de soldats, fait au total près de 20 millions de morts et un peu plus de blessés. La France a terriblement souffert. Le traité de Versailles (28 juin 1919) lui rendra l’Alsace et la Lorraine. Il lui faut maintenant gagner la paix.

Chronique du jour

Nivelle : « Nous romprons le front allemand quand nous voudrons. »

Première Guerre Mondiale

L’entrée en guerre des États-Unis

L’Amérique entre heureusement en guerre (avril 1917) et vient payer sa dette historique à la France de La Fayette. Le président Poincaré se résout à appeler Clemenceau en dernier recours (novembre 1917). À 76 ans, « le Tigre », le « tombeur de ministères » va gagner son nouveau surnom de « Père la Victoire », au prix d’une véritable dictature politique. En mars 1918, toutes les armées alliées - française, britannique, belge, américaine - sont placées sous le commandement unique du général Foch. La grande bataille de France commence.

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