Jules Renard : « Le socialiste par raison peut avoir tous les défauts du riche ; le socialiste par sentiment doit avoir toutes les vertus du pauvre. »
Troisième République
La question sociale
La politique économique et sociale du gouvernement n’est pas acceptée par les ouvriers : Clemenceau, président du Conseil (1906-1909), se heurte à des grèves dures et polémique avec le grand socialiste Jaurès. Les réformes (limitation de la journée de travail et repos hebdomadaire pour les ouvriers, retraite pour les vieux) restent insuffisantes. Le socialisme (unifié en 1905, au sein de la SFIO) gagne du terrain et la CGT, très représentative du syndicalisme internationaliste de l’époque, prône « la révolution sociale intégrale ».