Mitterrand s’est forgé une stature politique en s’opposant systématiquement au plus grand adversaire de son temps : de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958 et créateur de la Cinquième République.
Avec Giscard d’Estaing (qui succède à Pompidou, décédé), la communication et la politique changent naturellement, « oui, mais… »
De Gaulle revient au pouvoir : « le plus illustre dea Français », rappelé par René Coty, dernier président de la (Quatrième) République, pour régler le « problème algérien ». Contexte tragique d’une guerre civile qui déchire la France. Sens de l’humour, contact direct avec les Français, forme plus ou moins improvisée, selon les circonstances, toujours au service du fond, parfaitement pesé.
La « com » se professionnalise dans l’histoire contemporaine. Radio et télé s’imposent, nouveaux outils au service des messages, avant les réseaux sociaux. Des plumes ou des nègres peaufinent les discours : jadis impensable et aujourd’hui indispensable. Une armée de conseillers en communication s’affairent autour du Pouvoir, les agences se disputent le marché, assurent la promo, lancent les slogans. Comment exister, hors la pub politique ? Il suffit d’être de Gaulle dans une France en guerre…
Premier jour : De Gaulle, auteur le plus présent dans l’Histoire en citations, juste après Napoléon qu’il admire, avec certains points communs. Militaire et homme d’État, le personnage laisse une image toujours vivante dans la mémoire collective et marque l’Histoire en deux actes : Seconde Guerre mondiale et Cinquième République.
L’histoire impériale vue par le peuple s’écrit en chansons (et pamphlets, également anonymes) : suite et fin, de plus en plus cruelle, mais les Cent Jours prennent déjà un autre ton et la légende est assurée par le talent de Béranger - sans oublier le génie d’Hugo.
Et le peuple, que dit-il, que pense-t-il ? L’histoire impériale s’écrit aussi en chansons et l’Histoire en citations s’en fait toujours l’écho. Le ton va vite changer, reflétant l’opinion publique qui s’exprime ainsi, malgré la censure.
Jugements des contemporains et de la postérité. Aussi contrastés que fondés, ils font justice à la complexité du personnage.
Napoléon vu par ses partenaires politiques. Opinions en situation, toujours fondées et contrastées dans l’Histoire en citations.
Intellectuels suspects et opposants supposés, deux sujets de crainte qui tournent à l’obsession et jettent une ombre sur l’Empire.
Les Chroniques, en 10 volumes, racontent l’histoire de France de la Gaule à nos jours, en 3 500 citations numérotées, sourcées, replacées dans leur contexte, et signées par près de 1 200 auteurs.
L'Histoire en citations, collection de 11 livres numériques… à télécharger !
Comme dans toutes les (bonnes) librairies, vous pouvez feuilleter les livres avant d'acheter.
