L’Histoire en citations

6. Humour populaire et chansonnier.

La rue s’en donne à cœur joie et le peuple s’exprime comme jamais avant ni après. On peut écrire une Histoire de la Révolution rien que par les chansons, le plus souvent anonymes, gaillardes et cruelles, à l’image du temps.

5. Cherchez l’erreur ! Ce n’est PAS de l’humour, même si ça y ressemble.  On a regroupé quelques perles plus ou moins fines. Commentaire et contextualisation indispensables, pour éviter de prendre la citation à contresens de l’Histoire.

4. L’humour involontaire est souvent le meilleur.

Pour l’apprécier à sa juste valeur, le recul du temps est parfois nécessaire, au prix d’un certain anachronisme. Nous l’assumons sans complexe !

3. L’humour noir défie la mort.

Le courage est quotidien, le danger omniprésent et la guillotine a beau jeu dans l’histoire.

Ici, aucun mot de la fin proprement dit, mais des chanceux qui ont l’esprit d’en rire et désarment le destin, avec panache.

2. Quand l’humour parle vrai…

Sous la Révolution comme en tout autre époque, l’humour est l’arme qui peut blesser sans tuer. L’esprit français fait merveille. On retrouve au passage quelques noms connus et quelques vérités indiscutables.

Voici la Révolution en (sou)riant, une histoire vécue ou commentée par ses acteurs et ses témoins. Les talents se bousculent, la censure est abolie.

Même sous la Terreur, l’humour de droite existe, fatalement critique. L’humour involontaire ou pince-sans-rire, plutôt de gauche, s’apprécie avec le recul du temps. Quant aux chansons, c’est toujours la voix du peuple plus en verve que jamais.

1. L’humour critique, quasi exclusivité de la droite.

Pour critiquer la Révolution qui met fin à l’Ancien Régime, l’humour se trouve naturellement à droite de l’échiquier politique - à gauche, la passion l’emporte, et au centre, la perplexité.

Les extrêmes déchaînent les passions, déroutent l’opinion, interpellent les intellectuels. L’Histoire en citations est encore là pour en témoigner.

En France, les extrêmes sont rarement au pouvoir. Sous la Révolution, la dictature jacobine et montagnarde dure deux ans. La Commune de Paris, quelques semaines. Les gauchistes ont fait Mai 68. Quant au FN, il refuse le qualificatif d’extrême droite.

Après la gauche et la droite, où situer le centre ? Géométriquement, au milieu. Politiquement, c’est moins simple. Un mélange des deux, une ligne originale, entre les partis et pourquoi pas à côté, ou au-dessus ?

N’est pas de Gaulle qui veut et l’époque n’est plus à l’homme providentiel. Mais l’histoire est un éternel retour et les sondages montrent une opinion publique déboussolée.