L’Histoire en citations

L’humour, 3e épisode : les guerres de Religion.

Après le « beau XVIe siècle » vécu à l’heure italienne, voici trente-huit années de luttes fratricides en huit guerres civiles (1562-1598). Quand l’histoire devient tragique, l’humour se fait méchant, grinçant, noir. C’est de bonne guerre.

L’humour, 2e épisode : le XVIe siècle. Période heureuse, entre le Moyen Âge et les guerres de Religion.

Quelques guerres d’Italie et des ennemis puissants à nos frontières n’y changent rien. Cette légèreté d’être et de renaître imprègne la littérature française, mais inspire bien au-delà.

Comme promis en début d’année, l’Humour sera notre second thème dominant en 2017, avec la Politique.

Commençons par le Moyen Âge : mille ans, survolés en un jour.

Et si le citoyen ne joue pas le jeu politique ?

L’opposition est un acte politique, qui se manifeste à chaque élection, mais aussi sous d’autres formes et en d’autres occasions - grèves, manifs, prise de parole, contestation et mouvements divers. C’est de bonne guerre, contre le pouvoir en place. « L’alternance est l’oxygène de la démocratie » (Mitterrand).

Ce qui fausse le jeu démocratique, c’est l’indifférence, le désintérêt, l’abstention. Attitudes et mises en garde, à méditer.

Quelques vérités politiques peut-être bonnes à rappeler…

Certaines sont des constantes de l’Histoire, d’autres viennent d’une évolution irréversible. Un thème inépuisable, que nous allons survoler en un jour, une page, huit citations ! Le Dictionnaire et les Chroniques vous en diront beaucoup plus.

La critique des hommes politiques tourne au jeu de massacre.

Ça commence sous la Troisième République, avec la naissance du métier de député. Le personnel politique est systématiquement discrédité.

Ce déchaînement démocratique est de bonne guerre, la liberté est la première valeur républicaine, ce sport national plaît au public, mais la médiatisation peut avoir des effets pervers.

La critique des hommes politiques : un grand classique de l’histoire.

Bridée par la censure (et souvent anonyme) sous l’Ancien Régime, la critique s’exprime quand même, au Siècle des Lumières.

La critique se fait plus vive sous la Monarchie de Juillet, souvent signée d’écrivains plus ou moins politiquement engagés, face à des ministres et des députés issus des élections. Mais le roi reste encore le roi - sauf en cas de révolution.

Le cas Napoléon. Star de l’Histoire par le nombre de citations, par sa célébrité mondiale, par le nombre d’œuvres qu’il a inspirées en tous domaines (littéraire, artistique, intellectuel).

Stratège, conquérant et combattant pour le meilleur et pour le pire, il est en même temps réformateur et législateur. Un génie politique fascinant, des mots parfois surprenants.

L’année 2017 sera très politique. Nom ou adjectif, singulier ou pluriel, le mot a mauvaise presse dans l’actualité. À tort et à raison, comme dans l’Histoire.

Commençons la semaine par une réhabilitation de la Politique au sommet de l’État ! Le courage s’y est manifesté en d’innombrables circonstances et sous bien des formes, dans les mots ET dans les actes.