L’Histoire en citations

L’Empire : une France guerrière et gagnante, mais à quel prix !

La géopolitique impériale perd le sens des réalités. L’ambition de Napoléon est sans borne. L’opposition n’a pas sa place en dictature, mais l’Europe se coalise contre la France impériale (sept fois au total).

Directoire et Consulat préparent l’Empire.

Bonaparte prend le pouvoir et se voue à la France, la France le plébiscite. Talleyrand est fasciné par son génie tout terrain, mais désapprouve totalement sa géopolitique suicidaire pour la France en Europe.

Emballement révolutionnaire inéluctable.

Les extrémistes prennent le pouvoir et la France vit la (grande) Terreur face au monde (européen) médusé.

Entre politique spectacle et bouleversement radical des idées et des hommes, on s’en étonne encore !

1793. Révolution plus que jamais en marche.

La France se retrouve profondément et douloureusement divisée par la mort du roi. L’événement capital déclenche une guerre civile plus meurtrière que tout le reste de la Révolution. Ajoutons que cet exemple terrifie l’Europe très majoritairement monarchiste.

Révolution, période reine de notre Histoire et fondatrice de la République française.

La France est désormais associée à l’idée de patrie et d’unité. D’autres enjeux s’imposent : équilibre ou conflit entre Paris et la province, France révolutionnaire plutôt que réformiste, nation prosélyte et guerrière, d’abord défensive, puis conquérante. Le contexte idéologique omniprésent est clairement exprimé, jusqu’au tournant capital : France devenue républicaine, après l’abolition de la royauté.

Siècle des Lumières, une France de transition.

Le sentiment national et patriotique fait pause (après le siècle de Louis XIV… et avant la Révolution suivie de l’Empire). L’État, ce sont les philosophes qui en dissertent et théorisent abondamment.

Cependant que la France se situe par rapport au monde (vieille Angleterre, jeunes États-Unis d’Amérique) et invente une géopolitique originale.

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Naissance de la monarchie absolue, suite et fin, sous le « ministériat » de Louis XIII et Richelieu.

La notion d’État se précise en France, l’État devenant même le mot clé au siècle de Louis XIV : « L’État c’est moi. » (citation 807) : mission réussie, référence absolue et identification royale sans équivalent à l’époque.

La naissance de la monarchie absolue donne ses fondements à la France de l’Ancien régime. Pour ce faire, il fallait deux rois, aidés par deux Premiers ministres - à commencer par Henri IV dûment conseillés par Sully. L’incarnation royale du pays se précise en termes savoureux et imagés, au détriment de la référence chrétienne. Les historiens notent aussi la naissance d’un vrai nationalisme populaire.