Retz : « Dans les mauvais temps, je n'ai point abandonné la ville ; dans les bons, je n'ai point eu d'intérêt en vue ; et dans les désespérés, je n'ai rien craint. »
Avant le règne personnel de Louis XIV.
De Retz joue son jeu, Mazarin a encore le rôle ingrat, mais le pays adore son jeune Roi.
La Fronde rebondit, relancée par de Retz, représentatif de cette époque folle : prêtre et bientôt cardinal sans vocation religieuse, avec goût du complot et talent littéraire de « mémorialiste », ennemi personnel de Mazarin dont la tête est mise à prix. Contraint à nouveau de fuir la capitale et même la France, le ministre continue de diriger tant bien que mal le pays en conseillant la reine régente. En dépit des événements, le petit Roi reste très populaire et le principe même de la monarchie n’est pas mis en cause.