Les poètes officiels versifient sans génie, Malherbe et de Piis sont en cela exemplaires jusqu’à la caricature ! Même le grand Racine en oublie d’avoir du talent. L’Histoire en citations est là pour le prouver.
Après Ronsard, d’autres grands noms des lettres seront préposés à l’éducation des princes ou dauphins et prendront cette tâche fort à cœur, comme Bossuet et Fénelon au XVIIe siècle.
Mais le couple qu’il forme avec Charles IX est particulièrement émouvant, vu la situation tragique de la France en pleine guerre de Religion, et la fragilité (physique et morale) du jeune roi.
Mort le 27 décembre 1585, rendons hommage à Ronsard, premier « prince des poètes et poète des princes » sous la Renaissance, avant d’évoquer au XVIIe s. les poètes officiels (un oxymore… et une surprise). Au XIXe, en marge des grands noms (Chateaubriand, Hugo et Lamartine), l’Histoire en citations met à l’honneur le plus populaire des poètes chansonniers, Béranger, pour finir par les poètes de la Résistance, en bonne place dans la Littérature du XXe s.
Ronsard, le plus engagé des poètes de la Pléiade, va vivre assez longtemps pour voir sa douce France sombrer dans la tragédie et en souffrir passionnément.
Second Empire. Napoléon III et l’Impératrice Eugénie. C’est l’un des rares mariages d’amour de l’Histoire, mais ça ne fit pas vraiment le bonheur du couple, ni de la France.
Napoléon eut deux épouses et pas de chance, sur ce terrain. Joséphine, son grand amour, ne put lui donner l’héritier impérial tant espéré. Il fit alors un « beau mariage » avec Marie-Louise qui lui fit aussitôt un un bel enfant, l’Aiglon, mais ce fut le commencement de la fin de l’épopée impériale.
Louis XV le Bien Aimé finira haï du peuple. Quant à ses amours aux conséquences plus ou moins historiques, le cas est plus complexe que pour les précédents Bourbons.
Louis XIV eut deux femmes (dont une épouse morganatique) et nombre de maîtresses, mais à la différence de son aïeul Henri IV et de son successeur (arrière-petit-fils) Louis XV, l’amour ne lui fit jamais perdre la tête ni le sens du devoir : son métier de roi est une passion qui passe avant tout.
Entre Henri IV le Vert Galant et Louis XIV célèbre pour ses maitresses, Louis XIII fait mentir le tempérament des Bourbons au long nez et au sang bouillonnant. Aucune favorite à son actif ! Son mariage espagnol avec Anne d’Autriche fera jaser pour d’autres raisons, mais la raison d’État s’impose à lui comme aux autres et le très jeune roi se soumet.
17 décembre 1600. Le bon roi Henri IV épouse la florentine Marie de Médicis.
C’est l’occasion d’évoquer les mariages royaux ou impériaux : placés plus souvent sous le signe de la raison d’État que de l’amour, vie publique et vie privée étant toujours confondues ! L’Histoire en citations s’en fait l’écho et la « petite histoire » nous dit presque tout sur les Bourbons et les Bonaparte.
Commençons par Henri IV qui multiplie à plaisir les maîtresses (plus de 70) et les bâtards (parfois légitimés), mais ses deux épouses en titre ne font pas son bonheur ! Marguerite de Valois, dite « la reine Margot », réputée nymphomane, mène sa vie à sa guise et Marie de Médicis, « la grosse banquière », se révélera au final une très mauvaise affaire.
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