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Édito de la semaine

La Foire aux utopies : du plus classique au plus original (du Moyen Âge à 1914)

Du Moyen Âge à nos jours, de la chevalerie à l’écologie, la France se révèle le pays des grandes utopies, tout en observant le monde comme il va ou ne va pas : « Le poète en des jours impies / Vient préparer des jours meilleurs. / Il est l’homme des utopies ; / Les pieds ici, les yeux ailleurs. » Victor Hugo (Les Rayons et les Ombres)

Le dictionnaire définit l’utopie : construction imaginaire et rigoureuse d’une société qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal. Par extension, c’est un projet dont la réalisation est impossible, ou plus simplement encore une conception imaginaire.
L’Histoire corrige ce pessimisme : certaines utopies peuvent se réaliser à plus ou moins long terme et peser sur le destin du monde. La Révolution en donne l’exemple, mais aussi la Résistance pendant la dernière guerre.

L’Utopie, écrit en latin et publié en 1516, est l’œuvre de Thomas More, humaniste et théologien de la Renaissance devenu Chancelier d’Angleterre, mais toujours tiraillé entre action et méditation, vie civile active et retrait monacal. Modèle de tolérance mort en « martyr » (selon la légende) et canonisé en 1935 par Pie XI.  

Dans sa première édition, l’Utopie se présente assez naïvement comme « Un vrai livre d’or, un petit ouvrage non moins salutaire qu’agréable, relatif à la meilleure forme de communauté politique et à la nouvelle Île d’Utopie. » L’immense retentissement du « petit ouvrage » surprend son auteur. Après la lecture religieuse de l’œuvre au XVIe siècle et la lecture philosophique du texte qui se réfère à Platon, la lecture politique et critique servira de référence au socialisme et au communisme. C’est aussi un genre littéraire à l’origine du mot utopie, entré dans le langage courant par référence à l’Île d’Utopie créée par l’auteur – carte détaillée à l’appui.

Par ordre d’apparition chronologique dans l’Histoire en citations, voici 45 utopies présentées en deux parties. 

Édito de la semaine

Nos Premiers ministres (d’Édith Cresson à Jean Castex)

Depuis la création de cette fonction en janvier 1959, notre République a vu passer 24 Premiers ministres : record de longévité, 6 ans et 3 mois avec Georges Pompidou qui succèdera à de Gaulle pour la présidence la plus brève (septennat interrompu par sa mort en 1974). Autre Premier ministre devenu ensuite président, Chirac. Deux candidats ont échoué (Balladur, Jospin), d’autres y ont pensé (Chaban-Delmas, Rocard, Juppé, Fillon), mais la plupart n’ont pas eu d’ambition ni de vocation présidentielle .

Édito de la semaine

Nos Premiers ministres (de Michel Debré à Michel Rocard)

Depuis la création de cette fonction en janvier 1959, notre République a vu passer 24 Premiers ministres : record de longévité, 6 ans et 3 mois avec Georges Pompidou qui succèdera à de Gaulle pour la présidence la plus brève (septennat interrompu par sa mort en 1974). Autre Premier ministre devenu ensuite président, Chirac. Deux candidats ont échoué (Balladur, Jospin), d’autres y ont pensé (Chaban-Delmas, Rocard, Juppé, Fillon), mais la plupart n’ont pas eu d’ambition ni de vocation présidentielle .

Édito de la semaine

Le gouvernement rêvé (suite)

Après le gouvernement imaginaire en 2020, voici une nouvelle version en deux semaines.

Confessons l’uchronie, occasion unique sur l’Histoire en citations ! Rappelons quand même l’esprit de  Mai 68 : « Soyez réaliste, demandez l’impossible. » Plaidons aussi « l’union sacrée » qui s’impose en cas de crise et permet de réunir une cinquantaine de Noms rêvés, quoique bien réels et chacun dans son rôle.

Édito de la semaine

Le gouvernement rêvé.

Après le gouvernement imaginaire en 2020, voici une nouvelle version en deux semaines.

Confessons l’uchronie, occasion unique sur l’Histoire en citations ! Rappelons quand même l’esprit de  Mai 68 : « Soyez réaliste, demandez l’impossible. » Plaidons aussi « l’union sacrée » qui s’impose en cas de crise et permet de réunir une cinquantaine de Noms rêvés, quoique bien réels et chacun dans son rôle.

Édito de la semaine

Débat d’entre-deux-tours : l’éternel retour en campagne (depuis 2002)

Dans le cadre de l’élection présidentielle au suffrage universel (depuis 1965), le débat de l’entre-deux-tours apparu en 1974 tend à devenir un genre spécifique, entre discours politiques (plus spécialement électoraux) et discours médiatiques (plus spécialement télévisés).

Le rituel du texte, de la mise en scène et du tempo évolue peu comparé aux autres programmes de la télévision. Le style laisse une place à l’humour, avec une interactivité croissante, un minimum de rhétorique et une polémique plus ou moins vive selon le tempérament des duellistes. L’affrontement vise l’élimination de l’adversaire, en même temps que la persuasion du (grand) public au second tour. C’est dire la difficulté de l’épreuve !

Ses coulisses, sa raison d’être… ou de ne pas être, les meilleurs moments et les autres, les petites phrases et les grandes idées, tout est prétexte à citations dans cette histoire qui vire au feuilleton, avec personnages récurrents et nouveaux venus, grands premiers rôles et seconds plus ou moins talentueux ou légitimes. Au final, il y a toujours un gagnant et un perdant qui prend la tête de l’État, le temps d’un septennat devenu quinquennat en 2002.

Édito de la semaine

Débat d’entre-deux-tours : l’éternel retour en campagne (avant 2002)

Dans le cadre de l’élection présidentielle au suffrage universel (depuis 1965), le débat de l’entre-deux-tours apparu en 1974 tend à devenir un genre spécifique, entre discours politiques (plus spécialement électoraux) et discours médiatiques (plus spécialement télévisés).

Le rituel du texte, de la mise en scène et du tempo évolue peu comparé aux autres programmes de la télévision. Le style laisse une place à l’humour, avec une interactivité croissante, un minimum de rhétorique et une polémique plus ou moins vive selon le tempérament des duellistes. L’affrontement vise l’élimination de l’adversaire, en même temps que la persuasion du (grand) public au second tour. C’est dire la difficulté de l’épreuve !

Ses coulisses, sa raison d’être… ou de ne pas être, les meilleurs moments et les autres, les petites phrases et les grandes idées, tout est prétexte à citations dans cette histoire qui vire au feuilleton, avec personnages récurrents et nouveaux venus, grands premiers rôles et seconds plus ou moins talentueux ou légitimes. Au final, il y a toujours un gagnant et un perdant qui prend la tête de l’État, le temps d’un septennat devenu quinquennat en 2002.

Édito de la semaine

Galerie présidentielle (VII. Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron)

25 Présidents (avec ou sans majuscule selon les sources et l’usage) figurent en tête d’affiche dans ce résumé de la République française.

Présents dans notre Histoire en citations, les passer ainsi en revue à l’occasion de l’élection présidentielle d’avril 2022 est une manière originale de revisiter l’histoire de France depuis la Révolution.

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