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Édito de la semaine

Les punchlines (Cinquième République après de Gaulle)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

Édito de la semaine

Les punchlines (Cinquième République sous de Gaulle)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

Édito de la semaine

Patrimoine historique - Trésor national et passion française (de la Révolution à nos jours)

« Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration. » (UNESCO, Convention de 1972). On ne saurait mieux dire… mais il reste à définir et préciser. Mission difficile, surtout depuis 1978 où le patrimoine de l’humanité inclut aussi les biens immatériels. Cet édito dédié au patrimoine français va recenser en deux semaines des exemples tirés de l’Histoire en citations.

Édito de la semaine

Patrimoine historique - Trésor national et passion française (des origines au siècle des Lumières)

« Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration. » (UNESCO, Convention de 1972). On ne saurait mieux dire… mais il reste à définir et préciser. Mission difficile, surtout depuis 1978 où le patrimoine de l’humanité inclut aussi les biens immatériels. Cet édito dédié au patrimoine français va recenser en deux semaines des exemples tirés de l’Histoire en citations.

Édito de la semaine

Et les enfants, dans l’Histoire ? (de la Révolution à nos jours)

À partir de la Révolution… tout change, ou presque. Louis XVII (fils de Louis XVI) sera le dernier dauphin martyr de l’Histoire.

Le problème de la succession se posera une fois encore sous l’Empire héréditaire : Napoléon divorce de Joséphine pour devenir enfin père. Mais son Aiglon adoré aura une vie brève et malheureuse.

Le problème de l’éducation est réglé de manière dictatoriale et quasi militaire par l’Empereur. La Troisième République s’y intéressera passionnément, les lois Ferry créant l’éducation nationale, gratuite et obligatoire à la fin du XIXe siècle. La politique de l’éducation fera chuter bien des ministres sous la Cinquième République, preuve que le sujet reste conflictuel !

La natalité devient pour la première fois un problème majeur – la dénatalité étant l’une des causes de la guerre perdue en 1939. Pétain s’empare du problème à sa manière, de Gaulle fait de même et le « règle » étonnamment vite et bien en 1946.
L’enfant et l’enfance conçus en tant que tels concernent de plus en plus d’auteurs et leur réalité infiniment diverse et complexe s’impose dans l’histoire au quotidien.

Seul point commun à toutes les époques, la métaphore de l’enfant et de l’enfance fait symbole et multiplie les allégories poétiques et populaires - surtout en temps de crise, de guerres ou de révolutions. La France est notre mère malade et nous sommes ses enfants depuis la Renaissance. De même face au Père, le roi dont le peuple attend tout et d’abord le pain nourricier.

Le mythe de Saturne dévorant ses enfants ressuscite sous la Révolution et reparaît pour fustiger le travail au nom du socialisme utopique né au XIXe siècle. Aujourd’hui encore, nous restons les « enfants de la patrie » avec la Marseillaise, hymne national toujours d’actualité.

Second épisode : de la Révolution à nos jours.

Édito de la semaine

Et les enfants, dans l’Histoire ? (sous la monarchie et l’Ancien Régime)

Au début de la monarchie et sous l’Ancien Régime, il y a les enfants du peuple et les petits rois.

On ne pense aux premiers qu’en cas de disette ou de famine, pour déplorer la cruauté de leur sort. Le reste du temps, ils doivent travailler comme leurs parents. Seuls, les petits rois monopolisent l’intérêt des contemporains et des historiens. Mais ils n’ont pas la vie facile !

Exception à la règle, la cour sous Henri IV. Les enfants y sont traités comme tels, le Bon Roi s’en occupe personnellement et les bâtards royaux sont pour la première fois légitimés.

Le petit roi peut être fiancé bien avant ses 10 ans et le mariage (souvent avec une princesse étrangère) n’est pas une question d’amour - la raison d’État s’impose. Majeur à 13 ans, il apprend ce métier depuis la prime enfance. À 5 ans, le Parlement s’adresse à lui comme à un adulte. À 8 ans, terrifié à l’idée de subir le même sort, le petit Louis XIII doit se conduire en roi devant le corps de son père Henri IV assassiné par Ravaillac. La régence s’impose, elle va se passer très mal sous le règne de sa mère Marie de Médicis. Mais peu de régences sont heureuses.
Seul Louis XIV s’en tire bien : roi à 4 ans, déjà impatient de régner, initié par Mazarin et seul roi de l’Histoire vraiment fait pour « ça ». Là est le secret d’une vie réussie, comme dans la plupart des métiers.

Autre souci qui tourne à l’obsession en monarchie héréditaire : la succession. Il faut avoir un fils et ce n’est pas toujours facile. Encore faut-il qu’il survive à une mortalité infantile très élevée (aggravée par la consanguinité dans les familles royales), au danger d’une guerre où il est engagé d’office ou à sa situation d’otage quand il remplace son père prisonnier (les deux fils de François Ier vaincu à Pavie).

Le problème de l’éducation des enfants commence à se poser au XVIIe siècle et l’éducation des filles vaut débat de société. Au siècle des Lumières, un seul philosophe s’en préoccupe : Rousseau. Même s’il abandonne ses cinq enfants naturels aux Enfants-trouvés, son traité sur l’éducation fait école auprès des parents. Mais la petite fille n’est pas traitée à l’égale des garçons.

À partir de la Révolution… tout change, ou presque. Louis XVII (fils de Louis XVI) sera le dernier dauphin martyr de l’Histoire.

Le problème de la succession se posera une fois encore sous l’Empire héréditaire : Napoléon divorce de Joséphine pour devenir enfin père. Mais son Aiglon adoré aura une vie brève et malheureuse.

Le problème de l’éducation est réglé de manière dictatoriale et quasi militaire par l’Empereur. La Troisième République s’y intéressera passionnément, les lois Ferry créant l’éducation nationale, gratuite et obligatoire à la fin du XIXe siècle. La politique de l’éducation fera chuter bien des ministres sous la Cinquième République, preuve que le sujet reste conflictuel !

La natalité devient pour la première fois un problème majeur – la dénatalité étant l’une des causes de la guerre perdue en 1939. Pétain s’empare du problème à sa manière, de Gaulle fait de même et le « règle » étonnamment vite et bien en 1946.
L’enfant et l’enfance conçus en tant que tels concernent de plus en plus d’auteurs et leur réalité infiniment diverse et complexe s’impose dans l’histoire au quotidien.

Seul point commun à toutes les époques, la métaphore de l’enfant et de l’enfance fait symbole et multiplie les allégories poétiques et populaires - surtout en temps de crise, de guerres ou de révolutions. La France est notre mère malade et nous sommes ses enfants depuis la Renaissance. De même face au Père, le roi dont le peuple attend tout et d’abord le pain nourricier.

Le mythe de Saturne dévorant ses enfants ressuscite sous la Révolution et reparaît pour fustiger le travail au nom du socialisme utopique né au XIXe siècle. Aujourd’hui encore, nous restons les « enfants de la patrie » avec la Marseillaise, hymne national toujours d’actualité.

Premier épisode : sous la monarchie et l’Ancien Régime.

Édito de la semaine

Les punchlines (Quatrième République)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

Édito de la semaine

Les punchlines (Fin de la Troisième République et Seconde Guerre mondiale)

Parole, c’est historique !

Punchline : anglicisme désignant une phrase portant un message fort ou choc (Wikipédia).

En VO : “The final phrase or sentence of a joke or story, providing the humour or some other crucial element.” (Oxford Languages)

Absent du Larousse de la langue française, le mot figure dans le dictionnaire bilingue français/anglais : il est traduit sous le terme de « fin (d’une plaisanterie) ». Il s’applique à une réplique (en anglais : line) comique et percutante (en anglais : punchy), constituant la « chute » d’une histoire drôle ou d’un dialogue de comédie.

On peut finalement traduire par « mot choc ».

Quoiqu’il en soit, la chose existe bien avant le mot !

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