L’Histoire en citations | Page 13 | Bienvenue sur le site où l’Histoire donne la parole à ceux qui l’ont faite.
Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (4. Ve République)

Depuis 1959, 16 panthéonisations, dont sept voulues par le président Mitterrand soucieux de marquer l’histoire au cours d’un double septennat qui célèbre aussi le bicentenaire de la Révolution, d’où trois « rattrapages » mérités pour un trio de républicains renommés.

Les critères de sélection relèvent d’une justice au mérite et l’on ne sépare plus les couples. La patrie reconnaissante accueille désormais les femmes à côté des grands hommes, et pas seulement dans le rôle d’épouse.

La féminisation peut-elle rattraper le sexisme séculaire désormais dénoncé ? Deux féministes sont dans l’antichambre du Panthéon, l’avocate Gisèle Halimi jugée encore trop clivante et Olympe de Gouges la révolutionnaire toujours candidate à cette reconnaissance posthume. Restent d’autres candidats tout aussi méritants, voire plus…

Reste LE grand absent : De Gaulle. Le général avait rédigé son testament en 1952 : « Je veux que mes obsèques aient lieu à Colombey-les-Deux-Églises. Ma tombe sera celle où repose déjà ma fille Anne et où, un jour, reposera ma femme. » Autrement dit, « ceux qui m’aiment prendront le train. » Le pèlerinage à Colombey est devenu un parcours obligé pour la classe politique.

Quant à de Gaulle président, il n’a voulu qu’une seule panthéonisation : le résistant Jean Moulin.

Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (3. IIIe et IVe Républiques)

La Troisième République va créer l’Histoire en tant que science (humaine) et inventer le récit national (parfois confondu avec le roman). On l’enseigne aux jeunes grâce à la nouvelle école publique, gratuite et obligatoire. De grands historiens vulgarisent leur discipline avec bonheur – Jules Michelet fut le pionnier du genre.

La panthéonisation est un autre instrument destiné à promouvoir le régime républicain : choix mûrement réfléchis avec quelques « rattrapages historiques ». 11 Noms au total.

Notons un grand absent, Georges Clemenceau, ardent républicain depuis la Commune en 1871 et « Père la Victoire » en 1918. Admiré, mais surtout redouté ou détesté de ses confrères, retiré de la vie politique, ce vendéen de cœur fut enterré dans sa terre natale le 25 novembre 1929, « sans manifestation, invitation, ou cérémonie », suivant les termes de son testament. Hommage lui soit rendu.

Le premier panthéonisé s’impose, le jour même de sa mort en 1885 : Victor Hugo.

Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichira de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.

Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichit de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.

1. Victor HUGO

Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (2. Empire et Restauration)

43 transferts en moins de dix ans, véritable inflation patriotique voulue par Napoléon dans une hâte qui n’aura jamais d’équivalent ! Peut-on oser le mot de « panthéonite » galopante ? Au final, le maître de la France distingue plus de noms que tous les régimes à venir en plus de deux siècles.
Est-ce une volonté de marquer l’Histoire, en démontrant l’importance de son règne absolu mesurable par le nombre de grands hommes contemporains ? Toujours définitive, la panthéonisation est aussi un « hochet post mortem » comparable à la Légion d’honneur.

Le choix impérial obéit à des critères simples : militaires de carrière (généraux de la Révolution et de l’Empire n’ayant pas trouvé place aux Invalides), juristes d’expérience (déjà reconnus sous l’Ancien Régime, car le métier ne s’improvise pas), hommes politiques ralliés au régime après le coup d’État du 18 brumaire (1799) et tous les sénateurs. Restent quelques cas particuliers : un étranger (Italien), un artiste peintre (seul secteur culturel dont l’Empire peut s’enorgueillir), un cardinal (pour plaire au pape ?) et quelques scientifiques (encouragés par le mécénat d’État).

Voici les 10 noms les plus remarquables – connus ou exemplaires.

Édito de la semaine

Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (1. Révolution)

Le Panthéon (« Temple de tous les dieux » en grec ancien) a son histoire comme tout monument.

À l’origine église Sainte-Geneviève édifiée par Soufflot, le vaste sanctuaire est transformé en Panthéon destiné à recevoir les cendres des grands hommes sous la Révolution : après Mirabeau (vite dépanthéonisé), Voltaire et Rousseau en sont les premiers locataires. L’Empire rend le Panthéon au culte dans sa partie supérieure, mais la crypte accueille toujours les grands serviteurs de l’État, militaires, scientifiques, hommes politiques et autres : une « panthéonite galopante ». Avec la Restauration, l’église reçoit une nouvelle inscription en latin, hommage à sainte Geneviève, Louis XVI et Louis XVIII réunis. Sous la Monarchie de Juillet, le Panthéon redevient Panthéon et l’inscription reparaît, pour disparaître de nouveau à la fin de la Deuxième République, quand le bâtiment redevient église.

Depuis 1885 (à la mort d’Hugo) et jusqu’à nos jours, le Panthéon est définitivement Panthéon, temple accueillant les grands hommes – dont quelques femmes.

Édito de la semaine

Les Mots de la fin des artistes et scientifiques.

Voici quelque 200 Mots, parfois apocryphes, mais toujours sourcés comme dans l’Histoire en citations.

La présentation chronologique montre qu’on ne mourait pas sous l’Antiquité ni même au XIXe siècle comme aujourd’hui. Autre leçon de l’histoire, on meurt souvent comme on a vécu, roi ou empereur, chef d’État ou militaire, chrétien ou athée, poète ou philosophe, dramaturge ou acteur, artiste ou scientifique, d’où le classement thématique en neuf catégories. Le sexe ou l’âge ne joue guèrent et certaines « morts à contremploi » surprennent.

Quelques personnages cumulent deux ou trois mots de la fin : Jésus, Voltaire, Hugo… Une période se révèle particulièrement riche, la Révolution : pendant six ans, la guillotine tue beaucoup plus que la maladie ou la vieillesse et la situation donne du talent, voire du génie (improvisé ou pas).

Quelques mots sont bissés au fil des siècles, le plus fréquent étant le plus émouvant : « Maman. »

Au final, on notera l’étonnante variété de tons et de styles, entre le drame et l’humour, le courage et la peur, le lyrisme ou la pudeur, la simplicité quotidienne ou la pause pour l’éternité. Reste une impression dominante : la sincérité de ces derniers instants. À vous de juger, dans cet édito en quatre semaines.

Édito de la semaine

Les Mots de la fin des auteurs

Voici quelque 200 Mots, parfois apocryphes, mais toujours sourcés comme dans l’Histoire en citations.

La présentation chronologique montre qu’on ne mourait pas sous l’Antiquité ni même au XIXe siècle comme aujourd’hui. Autre leçon de l’histoire, on meurt souvent comme on a vécu, roi ou empereur, chef d’État ou militaire, chrétien ou athée, poète ou philosophe, dramaturge ou acteur, artiste ou scientifique, d’où le classement thématique en neuf catégories. Le sexe ou l’âge ne jouent guère et certaines « morts à contremploi » surprennent.

Quelques personnages cumulent deux ou trois mots de la fin : Jésus, Voltaire, Hugo… Une période se révèle particulièrement riche, la Révolution : pendant six ans, la guillotine tue beaucoup plus que la maladie ou la vieillesse et la situation donne du talent, voire du génie (improvisé ou pas).

Quelques mots sont bissés au fil des siècles, le plus fréquent étant le plus émouvant : « Maman. »

Au final, on notera l’étonnante variété de tons et de styles, entre le drame et l’humour, le courage et la peur, le lyrisme ou la pudeur, la simplicité quotidienne ou la pause pour l’éternité. Reste une impression dominante : la sincérité de ces derniers instants. À vous de juger, dans cet édito en quatre semaines.

Édito de la semaine

Les Mots de la fin des Chefs d’État, hommes et femmes politiques, militaires.

Voici quelque 200 Mots, parfois apocryphes, mais toujours sourcés comme dans l’Histoire en citations.

La présentation chronologique montre qu’on ne mourait pas sous l’Antiquité ni même au XIXe siècle comme aujourd’hui. Autre leçon de l’histoire, on meurt souvent comme on a vécu, roi ou empereur, chef d’État ou militaire, chrétien ou athée, poète ou philosophe, dramaturge ou acteur, artiste ou scientifique, d’où le classement thématique en neuf catégories. Le sexe ou l’âge ne jouent guère et certaines « morts à contremploi » surprennent.

Quelques personnages cumulent deux ou trois mots de la fin : Jésus, Voltaire, Hugo… Une période se révèle particulièrement riche, la Révolution : pendant six ans, la guillotine tue beaucoup plus que la maladie ou la vieillesse et la situation donne du talent, voire du génie (improvisé ou pas).

Quelques mots sont bissés au fil des siècles, le plus fréquent étant le plus émouvant : « Maman. »

Au final, on notera l’étonnante variété de tons et de styles, entre le drame et l’humour, le courage et la peur, le lyrisme ou la pudeur, la simplicité quotidienne ou la pause pour l’éternité. Reste une impression dominante : la sincérité de ces derniers instants. À vous de juger, dans cet édito en quatre semaines.

Édito de la semaine

Les Mots de la fin des Empereurs, rois et reines, chrétiens

Voici quelque 200 Mots, parfois apocryphes, mais toujours sourcés comme dans l’Histoire en citations.

La présentation chronologique montre qu’on ne mourait pas sous l’Antiquité ni même au XIXe siècle comme aujourd’hui. Autre leçon de l’histoire, on meurt souvent comme on a vécu, roi ou empereur, chef d’État ou militaire, chrétien ou athée, poète ou philosophe, dramaturge ou acteur, artiste ou scientifique, d’où le classement thématique en neuf catégories. Le sexe ou l’âge ne jouent guère et certaines « morts à contremploi » surprennent.

Quelques personnages cumulent deux ou trois mots de la fin : Jésus, Voltaire, Hugo… Une période se révèle particulièrement riche, la Révolution : pendant six ans, la guillotine tue beaucoup plus que la maladie ou la vieillesse et la situation donne du talent, voire du génie (improvisé ou pas).

Quelques mots sont bissés au fil des siècles, le plus fréquent étant le plus émouvant : « Maman. »

Au final, on notera l’étonnante variété de tons et de styles, entre le drame et l’humour, le courage et la peur, le lyrisme ou la pudeur, la simplicité quotidienne ou la pause pour l’éternité. Reste une impression dominante : la sincérité de ces derniers instants. À vous de juger, dans cet édito en quatre semaines.

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