Les perles de la langue française, du XVIIe siècle à nos jours
L’histoire de la langue se confond avec l’histoire de France pour des raisons politiques et culturelles. L’Histoire en citations en rend compte et la chronologie s’impose.
Une fois n’est pas coutume, après un Moyen Âge inventif, la « belle époque » se situe à la Renaissance avec trois auteurs majeurs à divers titres : Rabelais, Ronsard, Montaigne.
Au XVIIe siècle, « la langue de Molière » vaut pour son parlé populaire. La Révolution nous étonne comme souvent. Des noms contemporains ont des trouvailles bienvenues : voir de Gaulle, Chirac et quelques surprises.
Mention spéciale aux chansons toujours en situation, nées d’un peuple anonyme et talentueux.
Restent les jurons, cas très particulier ! Ils ont la vie dure et un sens caché plaisant à débusquer. Pour ne pas blasphémer, « par le sang de Dieu » devient palsambleu. Bigre, fichtre, diantre cachent aussi leur jeu… et deux jurons originaux sont signés de deux rois, Henri IV et Ubu.
Au final, notre langue reste bel et bien vivante et nombre d’anachronismes, remis en situation, sont plaisants à (re)découvrir : matamorisme, sauvageons & Cie.