Au Panthéon ! Les Élu(e)s de la Patrie reconnaissante (3. IIIe et IVe Républiques)
La Troisième République va créer l’Histoire en tant que science (humaine) et inventer le récit national (parfois confondu avec le roman). On l’enseigne aux jeunes grâce à la nouvelle école publique, gratuite et obligatoire. De grands historiens vulgarisent leur discipline avec bonheur – Jules Michelet fut le pionnier du genre.
La panthéonisation est un autre instrument destiné à promouvoir le régime républicain : choix mûrement réfléchis avec quelques « rattrapages historiques ». 11 Noms au total.
Notons un grand absent, Georges Clemenceau, ardent républicain depuis la Commune en 1871 et « Père la Victoire » en 1918. Admiré, mais surtout redouté ou détesté de ses confrères, retiré de la vie politique, ce vendéen de cœur fut enterré dans sa terre natale le 25 novembre 1929, « sans manifestation, invitation, ou cérémonie », suivant les termes de son testament. Hommage lui soit rendu.
Le premier panthéonisé s’impose, le jour même de sa mort en 1885 : Victor Hugo.
Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichira de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.
Sous la Quatrième République, la liste des panthéonisés s’enrichit de cinq noms et le choix républicain répond aux critères classiques.
1. Victor HUGO