Clemenceau face à l'éphémère Président Deschanel
L’affrontement de Clemenceau et de Deschanel sert de thème au film franco-belge de Jean-Marc Peyrefitte qui sort cette semaine sur nos écrans : « Le Tigre et le Président ».
On retrouve le Tigre, « Père la Victoire » à la fin de Grande Guerre de 1914-1918 et devenu malheureusement le « Perd la Victoire », mais toujours aussi Tigre à 79 ans ! Il survivra d’ailleurs à son adversaire, Paul Deschanel.
C’est l’occasion de découvrir ce quasi inconnu, ridiculisé après quatre mois de présidence par un fait divers malencontreux : sa chute d’un train en pleine nuit.
Nous retrouverons ensuite Clemenceau : la fin de sa vie complète le portrait du Tigre et un dernier florilège de citations confirme le caractère du personnage.
Georges Clemenceau
« Le Tigre et le Président », film franco-belge de Jean-Marc Peyrefitte, oppose Georges Clemenceau dit le Tigre à Paul Doumer le Président, personnage à suivre dans la seconde partie de cet édito.
Clemenceau, acteur majeur de la Troisième République et « dialoguiste » vedette de l’Histoire en citations, reste comme le véritable vainqueur de la Première Guerre mondiale, après une longue vie politique.
Républicain de gauche, maire du populaire XVIIIe arrondissement de Paris en 1871, tentant de réconcilier les irréconciliables pendant la Commune et plaidant en 1876 pour l’amnistie des communards, dreyfusard actif (aux côtés de Zola) en 1898, abolitionniste (contre la peine de mort), anticolonialiste (contre le gouvernement de Jules Ferry) et toujours fidèle à ses convictions, il semble pourtant « irrécupérable » au regard des socialistes pour diverses raisons - bonnes ou mauvaises.
Le personnage a de quoi passionner jusque dans ses zones d’ombre : relations à l’argent, aux femmes… Il possède en prime deux qualités rares chez les hommes d’État : sens de l’humour volontiers cynique et indifférence à sa cote de popularité.
Chaque période de la longue vie du « Tigre » peut être résumée en quatre autres surnoms :
1. le « Tombeur de ministères » (opposant aux politiciens de métier sous la République des camarades)
2. le « Briseur de grèves » (ministre de l’Intérieur autoproclamé « Premier flic de France »)
3. le « Père la Victoire » (chef de guerre à la tête du gouvernement en 1917-1918, c’est aussi « le Vieux » cher aux poilus dans les tranchées)
4. le « Perd la Victoire » (fin de carrière politiquement ratée).
Retiré de la vie politique et gardant le même caractère, Clemenceau restera fidèle à ses engagements et ses amis.
Au-delà de ses critiques sur le régime et le personnel politique, il laisse une citation peu connue et pourtant mémorable, à méditer aujourd’hui encore, hommage au régime républicain et démocratique : « Gloire aux pays où l’on parle, honte aux pays où l’on se tait. »
Femmes historiques (Empire)
Reines et régentes (plus récemment femmes d’État et ministres), saintes et favorites, muses ou artistes, poétesses, conteuses, épistolières, mécènes (très tôt), exploratrices et sportives (époque contemporaine)… tous les rôles sont jouables. Hors notre histoire nationale, nous citerons quelques noms universels et nous ferons place à des étrangères en relation directe avec la France ou mondialement célèbres.
Femmes historiques (Révolution)
Reines et régentes (plus récemment femmes d’État et ministres), saintes et favorites, muses ou artistes, poétesses, conteuses, épistolières, mécènes (très tôt), exploratrices et sportives (époque contemporaine)… tous les rôles sont jouables. Hors notre histoire nationale, nous citerons quelques noms universels et nous ferons place à des étrangères en relation directe avec la France ou mondialement célèbres.
Les perles de la langue française, du XVIIe siècle à nos jours
L’histoire de la langue se confond avec l’histoire de France pour des raisons politiques et culturelles. L’Histoire en citations en rend compte et la chronologie s’impose.
Une fois n’est pas coutume, après un Moyen Âge inventif, la « belle époque » se situe à la Renaissance avec trois auteurs majeurs à divers titres : Rabelais, Ronsard, Montaigne.
Au XVIIe siècle, « la langue de Molière » vaut pour son parlé populaire. La Révolution nous étonne comme souvent. Des noms contemporains ont des trouvailles bienvenues : voir de Gaulle, Chirac et quelques surprises.
Mention spéciale aux chansons toujours en situation, nées d’un peuple anonyme et talentueux.
Restent les jurons, cas très particulier ! Ils ont la vie dure et un sens caché plaisant à débusquer. Pour ne pas blasphémer, « par le sang de Dieu » devient palsambleu. Bigre, fichtre, diantre cachent aussi leur jeu… et deux jurons originaux sont signés de deux rois, Henri IV et Ubu.
Au final, notre langue reste bel et bien vivante et nombre d’anachronismes, remis en situation, sont plaisants à (re)découvrir : matamorisme, sauvageons & Cie.
Les perles de la langue française, du Moyen Âge au XVIIe siècle
L’histoire de la langue se confond avec l’histoire de France pour des raisons politiques et culturelles. L’Histoire en citations en rend compte et la chronologie s’impose.
Une fois n’est pas coutume, après un Moyen Âge inventif, la « belle époque » se situe à la Renaissance avec trois auteurs majeurs à divers titres : Rabelais, Ronsard, Montaigne.
Au XVIIe siècle, « la langue de Molière » vaut pour son parlé populaire. La Révolution nous étonne comme souvent. Des noms contemporains ont des trouvailles bienvenues : voir de Gaulle, Chirac et quelques surprises.
Mention spéciale aux chansons toujours en situation, nées d’un peuple anonyme et talentueux.
Restent les jurons, cas très particulier ! Ils ont la vie dure et un sens caché plaisant à débusquer. Pour ne pas blasphémer, « par le sang de Dieu » devient palsambleu. Bigre, fichtre, diantre cachent aussi leur jeu… et deux jurons originaux sont signés de deux rois, Henri IV et Ubu.
Au final, notre langue reste bel et bien vivante et nombre d’anachronismes, remis en situation, sont plaisants à (re)découvrir : matamorisme, sauvageons & Cie.
Femmes historiques (Siècle de Louis XIV et siècle des Lumières)
Reines et régentes (plus récemment femmes d’État et ministres), saintes et favorites, muses ou artistes, poétesses, conteuses, épistolières, mécènes (très tôt), exploratrices et sportives (époque contemporaine)… tous les rôles sont jouables. Hors notre histoire nationale, nous citerons quelques noms universels et nous ferons place à des étrangères en relation directe avec la France ou mondialement célèbres.
Femmes historiques (Renaissance, guerres de Religion et naissance monarchie absolue)
Reines et régentes (plus récemment femmes d’État et ministres), saintes et favorites, muses ou artistes, poétesses, conteuses, épistolières, mécènes (très tôt), exploratrices et sportives (époque contemporaine)… tous les rôles sont jouables. Hors notre histoire nationale, nous citerons quelques noms universels et nous ferons place à des étrangères en relation directe avec la France ou mondialement célèbres.
Les Surnoms - jeu de mots entre petite et grande Histoire (Cinquième République, de Sarkozy à Macron)
Au final, l’Histoire c’est l’actu et la plupart des noms cités restent dans le cirque politique. Les surnoms font florès, il y a parfois inflation. L’humour l’emporte définitivement, il n’y a plus de limite et les femmes ont presque la parité de traitement. Bien au mal, à vous de juger !