Vos 5 citations préférées de la semaine
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Révolution. Épilogue (suite et fin)
Jugements d’historiens et autres
Révolution. Épilogue
Que penser, que dire à la fin de cette Chronique ?
C’est la seule période où l’Histoire en citations tient à montrer la diversité des jugements, aussi bien chez les témoins, contemporains de l’événement, que de la part des historiens et autres commentateurs plus ou moins partisans ou adversaires de cette incroyable, mais vraie Révolution.
Révolution. Convention nationale (fin)
La Convention solde la Révolution avec un minimum de morts, tente de refaire l’union nationale et bricole un nouveau régime : le Directoire (Constitution de l’An III).
La Convention dite thermidorienne respire enfin et prend un décret d’amnistie en faveur des Vendéens, pour « rallier ses enfants ». Dans le même temps, le Tribunal révolutionnaire juge et condamne les Fouquier-Tinville et autres Carrier responsables des massacres.
La Convention doit également affronter deux insurrections populaires à Paris qui souffre de la disette, et réprimer les sursauts royalistes en province.
La Constitution de l’An III rétablit le suffrage censitaire et donne ses bases au nouveau régime de la France : le Directoire. Le peuple chante sur un autre ton, l’humour reprend ses droits.
Révolution. Convention nationale (suite)
Le coup d’État du 9 Thermidor An II (27 juillet 1794) met fin à la Terreur.
Robespierre, Saint-Just et Couthon sont arrêtés, guillotinés sans jugement, le lendemain. Une centaine d’autres Montagnards suivront, ultime « boucherie de députés » : il faut la terreur pour mettre fin à la Terreur.
Révolution. Convention nationale (suite)
La loi de Prairial (10 juin 1794) organise la Grande Terreur, Robespierre dénonce les « fripons » à la tribune. Le métier de député devient trop risqué, d’où le coup d’État en projet.
Deux jours après la Fête de l’Être suprême, la loi de Prairial (10 juin 1794) renforce la dictature jacobine en énumérant tous les ennemis du peuple relevant de la guillotine. D’où la Grande Terreur : « Les têtes tombaient comme des ardoises », parole de Fouquier-Tinville, accusateur public. 1 300 victimes à Paris. Le poète André Chénier sera parmi les derniers condamnés.
Les députés qui se sentent menacés veulent arrêter la mécanique infernale, le 8 Thermidor An II (26 juillet 1794).
Robespierre, à la tribune, vient de dénoncer « la horde des fripons », sans donner de noms. Saint-Just prépare son discours du lendemain. La veille de leur chute, ils ignorent le danger.
Révolution. Convention nationale (suite)
Robespierre élimine ses ennemis, à droite (Danton et Cie), à gauche (Hébert et les Enragés). Sa Fête de l’Être suprême fait illusion et les soldats de l’An II font miracle aux frontières.
La « boucherie de députés » continue et la dictature jacobine se renforce. Robespierre frappe sur sa gauche (Hébert et les Enragés), sur sa droite (Danton, Desmoulins et les Indulgents), selon l’implacable logique de la Terreur.
Les « mots de la fin » s’enchaînent à un rythme inégalé, avec un sens de la formule propre aux héros révolutionnaires qui ont quelques heures ou quelques jours pour se préparer. Dans le même temps, les soldats de l’An II repoussent les ennemis de la République et reconquièrent le département du Nord, puis la Belgique.
Paradoxe suprême ? Robespierre (déiste à la Rousseau) crée une religion révolutionnaire qui culmine le 8 juin 1794, avec la Fête de l’Être suprême.
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Révolution. Convention nationale (suite)
Robespierre est maître de la France et Saint-Just théorise sa dictature révolutionnaire, tout en lançant l’idée du bonheur en Europe.
Robespierre s’impose désormais en dictateur, pour le salut de la patrie, enchaînant discours sur discours, avec Saint-Just, son frère en Révolution qui lui fait inlassablement écho. La Marseillaise résonne à l’unisson : contre la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. La guillotine est un spectacle quotidien.
Faut-il s’étonner que le bonheur soit une idée neuve ?
Révolution. Convention nationale (suite)
Les soldats de l’An II défendent la patrie en danger, Bonaparte entre dans l’histoire au siège de Toulon, l’esclavage est aboli dans les colonies, mais la Terreur se systématise.
Fin 1793. La Terreur est toujours à l’ordre du jour et la patrie toujours en danger, mais un jeune chef d’artillerie entre dans l’histoire au siège de Toulon, en reprenant la ville occupée par les Anglais (11 décembre 1793). C’est le capitaine Bonaparte.
Chouannerie et guerre de Vendée relèvent aussi de la « grande terreur », Carrier s’illustre à Nantes en missionnaire zélé, les juifs sont menacés d’une « régénération guillotinière ». Mais les esclaves noirs des colonies ont droit à la liberté, après un grand discours de Danton, de retour à la tribune, début 1794.